Le ministère des Affaires religieuses et coutumières a tenu une rencontre d’échanges avec son personnel, dans l’après-midi du lundi 5 juillet 2022 à Ouagadougou. L’organigramme de la structure, adopté en conseil des ministres, a été également présenté.
« Le silence n’est pas nécessairement un signe d’éloignement affectif ». Convaincu de cette thèse, le ministre des affaires religieuses et coutumières, Issaka Sourwema, a organisé une rencontre d’échanges avec ses collaborateurs pour faire le point de la vie du ministère.
« Si on ne se rencontre pas, les gens ont raison de penser que c’est lent, que ça ne bouge pas, qu’on ne s’occupe pas d’eux. Les chantiers qui sont les nôtres, ce sont les chantiers que beaucoup disent délicats, sensibles, difficiles. Mais ce qui est difficile n’est pas impossible, pour peu qu’on ait de la foi en ce qu’on va faire », a fait savoir le ministre.
- Avec cette équipe, le ministère doit engager les réformes sur les subventions accordées par l’Etat aux confessions religieuses et à la communauté coutumière
Deux semaines après la signature de l’organigramme qui a été adopté en conseil des ministres, le ministère des Affaires religieuses et coutumières a jugé utile de le présenter à ceux qui vont constituer les différentes chevilles ouvrières des réalisations. « Cela a pris naturellement un peu du temps tout simplement parce que ça répond à un long processus. Quand le gouvernement a été mis en place, il a fallu d’abord travailler à l’adoption du décret portant attribution des membres du gouvernement », s’est justifié le ministre.
Pour le ministre, c’est un travail qu’on ne percevait pas nécessairement mais qui était obligatoire pour que les choses puissent être mises en place de la manière la plus parfaite possible.
- Selon le ministre Issaka Sourwema, cette rencontre est une occasion de faire le point de ce qui a été réalisé et les chantiers à venir
Pour mémoire, le ministère des Affaires religieuses et coutumières a été créé par le gouvernement de la transition. Ce ministère a pour attributions, entre autres, de formuler et mettre en place des mécanismes de dialogue et de concertation entre les secteurs religieux et des acteurs coutumiers. Le suivi des associations religieuses et organisations coutumières doit être géré par ce ministère.
Dans son intervention, Romaric Ouédraogo, directeur du développement institutionnel et de l’innovation, est revenu sur l’organisation dudit ministère, qui tourne autour du cabinet et du secrétariat général. La consolidation de la paix et de la cohésion sociale, le processus de construction des centres de déradicalisation sont, entre autres, les grands chantiers de ce ministère.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
