« Le tabac : une menace pour notre environnement ». C’est sous ce thème que le monde commémore, ce 31 mai 2022, la journée sans tabac. Au Burkina, le tabac continue d’endeuiller des familles et selon le rapport 2017 de Tobacco Atlas, il tue 4 800 personnes par an dont 1 300 non-fumeurs, victimes du tabagisme passif. C’est ce qu’a indiqué le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Robert Kargougou.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le tabagisme est la deuxième cause de décès dans le monde avec plus de 6 millions de morts par an, dont plus de 600 000 sont des non-fumeurs. Toujours selon l’OMS, le tabagisme est responsable de 71% des cancers du poumon, 42% des maladies respiratoires chroniques, 20% de l’incidence mondiale de la tuberculose et près de 10% des décès dus aux maladies cardiovasculaires. Et le nombre de victimes dues au tabac pourrait atteindre 8 millions d’ici à 2030.
Fumer fait vieillir prématurément la peau et les fumeurs courent plus de risques d’être stériles. Malgré tout, “le tabac tue plus de 295 000 Africains chaque année. Selon Tobacco Atlas 2017, le tabac tue 4 800 personnes par an au Burkina Faso. Parmi ces décès, on dénombre 1 300 non-fumeurs, victimes du tabagisme passif”, peut-on lire dans un mot du ministre de la santé, Robert Kargougou, publié sur la page Facebook de son département.
Il a également indiqué que selon l’enquête STEPS réalisée en 2021, la prévalence générale du tabagisme est de 9,1% chez les adultes. Les sujets jeunes de 30 à 44 ans de sexe masculin sont les plus touchés avec une prévalence de 11,5%.
Si vous êtes fumeur, vous pouvez encore arrêter de torturer vos poumons. Car comme dirait la Française Fred Abadie-gasquin Martin, “le tabac, c’est comme une déception en amour, ça peut provoquer une mort lente et douloureuse”. Dans la vidéo, nous revisitons les principaux chiffres du tabagisme dans le monde et au Burkina.
HFB
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