C’est au cours d’une brève cérémonie officielle tenue ce vendredi 27 mai 2022 au siège de l’Institut national de santé publique (INSP) à Ouagadougou qu’a eu lieu le lancement officiel du comité d’éthique institutionnel de l’INSP (CEI-INSP). La cérémonie a été présidée par le directeur général de l’INSP, Hervé Hien.
L’objectif de cette cérémonie, selon les organisateurs, c’est d’informer le grand public de l’opérationnalisation du Comité d’éthique institutionnel de l’Institut national de santé publique (CEI-INSP). Le processus de mise en place du CEI-INSP dont les attributions, l’organisation et le fonctionnement sont régis par la décision No2022-00000014/MSGP/SG/INSP/DG/DRH du 21 mars 2022 et est à sa phase de lancement officiel.
- Les membres du comité d’éthique institutionnel et les personnes ressources réunis pour le lancement officiel des activités
En procédant donc à la présentation officielle des 13 membres du CEI et au lancement officiel de ses activités, le directeur général de l’INSP, Hervé Hien, a rappelé l’importance de ce comité qui a été créé dans le souci d’améliorer continuellement la qualité et les performances des productions scientifiques. Ses missions régaliennes sont, selon lui, la recherche, l’expertise et la veille sanitaire.
Le CEI est de ce fait, selon les explications du directeur général de l’INSP, un organe de bonne gouvernance qui va permettre aux membres de s’assurer que les questions posées à l’interne respectent les règles mises en place pour la qualité et la performance en matière de recherche.
- Hervé Hien, directeur général de l’institut national de santé publique
Juliette Compaoré de l’ONG ASMADE et membre du comité d’éthique institutionnel, a pour sa part fait savoir que, c’est une marque de considération que d’être membre du comité d’éthique institutionnel. Tout en soulignant que pour certains, ce sont des missions connues et maîtrisées, pour d’autres, c’est une ouverture faite par le monde de la recherche pour qu’elle ne soit pas seulement une chose des chercheurs, mais qu’on puisse l’avoir au service du développement et c’est ce qui justifie la présence des non-chercheurs dans le comité.
- Juliette Compaoré de l’ONG ASMADE et membre du comité d’éthique institutionnel
« Cette ouverture permettra aussi de mieux connaître les résultats des recherches pour les partager dans les travaux faits sur le terrain, ce qui contribuera au développement du pays », a-t-elle ajouté. Et de conclure en ces termes : « Nous accueillons notre mission avec responsabilité et humilité et nous nous investirons au mieux. Et avec la diversité des membres qui compose ce comité pour répondre à la mission qui nous est assignée ».
- Une photo de famille pour marquer l’évènement
Quant au Pr Fla Koueta qui a pris la parole en tant que personne ressource, il a rassuré les membres de son soutien et de sa disponibilité à partager son expertise pour qu’ensemble, ils œuvrent pour la promotion et la valorisation de la recherche au Burkina. Et en tant que devancier dans le domaine, il leur a également fait savoir que la tâche ne sera pas facile, mais rassurant, parce que, c’est en apportant leur expertise qu’ils vont permettre que la recherche se porte mieux.
Yvette Zongo
Lefaso.net
