Actualités :: Prix des transports au Burkina : Le gouvernement dénonce une augmentation (...)

Le ministre des transports a dénoncé jeudi 11 mai 2022 l’augmentation du prix de transports entrepris par des compagnies de transport à cause de la hausse du prix du carburant. Cette pratique est inadmissible et inacceptable dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire selon le ministre des transports, Mahamoudou Zampaligré.

Cette augmentation des prix de transports avait commencé à susciter des grincements de dents au sein de l’opinion nationale. Et comme il fallait s’y attendre, le gouvernement est sorti pour donner sa part de vérité et interpeller les sociétés de transports à la raison tout en rassurant la population.

A l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre Albert Ouédraogo et des membres du gouvernement, le ministre en charge des transports, Mahamoudou Zampaligré, a indiqué que le gouvernement n’est pas associé à cette décision des sociétés de transport. « Il s’agit d’une augmentation sauvage et le gouvernement tient pour responsables tous les acteurs qui s’adonneraient à cette pratique », a laissé entendre le ministre des transports, ajoutant que la faîtière des transporteurs routiers ne se reconnaît pas non plus dans cette décision. De ce fait, il a appelé ces sociétés à « revenir à la raison ».

Selon le ministre, ces augmentations sont disproportionnées par rapport à l’augmentation observée par le gouvernement. A en croire, Mahamoudou Zampaligré, des compagnies de transport ont procédé à une augmentation de 22% alors que la faîtière des transporteurs est dans une proportion raisonnable de 12%. A cet effet, il a appelé les entreprises à plus de responsabilité car, à défaut, la rigueur de la loi sera appliquée aux éventuels contrevenants.

« Nous ne pouvons pas nous compromettre dans cette situation, admettre qu’on sacrifie les intérêts des Burkinabè sur l’autel du profit », a-t-il fustigé. D’ailleurs, une concertation est prévue ce vendredi 13 mai avec les différents acteurs afin d’arrondir les angles.

Toutefois, M. Zampaligré a rappelé que le Burkina pratique des prix appréciables par rapport à certains pays de la sous-région. « Le Benin est passé de 525 francs CFA à 668 francs CFA, le Ghana de 680 francs à 840 francs et le Togo de de 605 F à 660 F », a-t-il expliqué pour souligner l’envergure internationale du prix des hydrocarbures.

En rappel, le gouvernement burkinabè a autorisé l’augmentation du prix du carburant à hauteur de 100 francs CFA sur le litre à l’issue du conseil des ministres du 11 mai 2022.

Serge Ika Ki
Lefaso.net

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