Actualités :: Administration publique : 86,65 % des fonctionnaires arrivent en retard sur (...)

L’autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a effectué le 28 février 2022, un contrôle de la ponctualité des agents dans les services publics. L’opération a concerné 17 ministères dont l’effectif s’élève à 3 078 agents. Mais sur l’effectif global, ce sont 1 439 agents qui ont pu être effectivement contrôlés, selon un rapport de l’ASCE-LC.

Et parmi ces agents contrôlés, seulement 371 sont arrivés à l’heure tandis que les 1068 autres sont arrivés en retard. Le contrôle a duré 1 heure de temps, et jusqu’à 8h30, 1 339 agents n’étaient toujours pas arrivés dans leur lieu de service. Ce qui donne un nombre total de 2 407 agents en retard pour un effectif de 3 078, soit un taux de 86,65%, mentionne le rapport.

Selon le document de l’ASCE-LC, ces nombreux retards sont lourds de conséquences. Ils entraînent principalement une mauvaise image de l’administration publique, l’indisponibilité du service public, des pertes financières, de la frustration des agents ponctuels ainsi qu’une charge de travail pour certains agents.

Sur les causes de ces retards, le rapport évoque l’absence de mécanismes réels de contrôle des agents par les responsables hiérarchiques, le manque de dispositifs efficaces de contrôle automatique des présences, la précarité des conditions de travail et l’absence de code d’éthique et de déontologie dans les ministères.

Pour en finir avec les retards dans l’administration, l’ASCE-LC a formulé un certain nombre de recommandations à l’endroit des supérieurs hiérarchiques et des membres du gouvernement. Aux supérieurs hiérarchiques, recommandation a été faite d’appliquer les sanctions de premier degré aux agents indélicats et de fixer un délai de traitement pour les dossiers des usagers.

Au gouvernement, il a été recommandé de mettre en place un mécanisme efficace de contrôle de la ponctualité et de l’assiduité des agents par les supérieurs hiérarchiques, de relire le décret qui fixe les horaires de travail pour tenir compte des spécificités, de mettre à la disposition des ministères et institutions des locaux suffisants avec toutes les commodités et de former les supérieurs hiérarchiques sur la procédure disciplinaire.

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