Actualités :: Projet BIORAF-MA au Burkina : Un atelier pour présenter les résultats de (...)

Dans le cadre du projet BIORAF-MA, il a été organisé ce mercredi 27 avril 2022, à l’université Joseph KI-ZERBO de Ouagadougou, un atelier de partage d’expériences.

Cette rencontre a eu comme objectif de faire connaître les résultats des tests de formulations biopesticides pour la culture de la tomate, afin de requérir l’adhésion de producteurs. Les participants ont aussi apprécié les résultats de tests en milieu réel et ont proposé des actions de diffusion des formulations auprès des producteurs de l’agriculture biologique.

Le thème retenu pour cette activité est : « Restitution des résultats de recherche sur le développement de formulations biopesticides botaniques ». Il s’est agi d’identifier les types de formulations les plus prometteuses pour la culture de la tomate ou d’autres productions maraîchères, puis, de proposer des stratégies sociales et commerciales pour l’engagement des producteurs à l’utilisation des formulations pour la tomate ou d’autres spéculations. Les participants à cette restitution de résultats sont : des représentants de groupements de producteurs, des organisations paysannes, d’ONG, des chercheurs, des enseignants-chercheurs, des doctorants des centres de recherche et des universités.

Une vue des participants à l’atelier

Les pesticides chimiques, un danger pour la santé

Selon la coordonnatrice sud, du Projet BIORAF-MA, Yvonne Bonzi-Coulibaly, il était de bon ton de rassembler les acteurs de cette filière, afin de partager les résultats obtenus à mi-parcours. Cela devrait permettre d’améliorer les différentes approches en vue de l’accès à des bio-intrants efficaces, moins chers, et ce en vue de faire abandonner l’usage des pesticides chimiques de synthèse par les producteurs. Elle a confié que même certains producteurs utilisent des pesticides chimiques dédiés au coton, dans les cultures maraîchères, ce qui est néfaste pour la santé. « C’est dangereux pour la santé ».

Yvonne Bonzi-Coulibaly est professeure en chimie organique et est la coordonnatrice sud du Projet BIORAF-MA

Nous devons accompagner les producteurs pour qu’ils changent leur pratique agricole en laissant petit-à-petit l’agriculture conventionnelle, pour aller vers celle biologique. Pour l’instant, la culture bio coûte chère, mais si la pratique est vulgarisée, normalement, les produits pourront être moins chers et on pourra manger propre, sain et bon » s’est-elle exprimée.

Au-delà des conséquences sur la santé, ces pesticides sont néfastes pour l’environnement. Le projet BIORAF-MA est né d’une volonté de répondre aux besoins de développement du maraîchage biologique, cela, avec les biopesticides d’origine végétale, à partir des plantes locales. Il rentre en phase avec les Objectifs du développement durable (ODD) et la promotion d’une agriculture durable en contribuant à l’application et à la diffusion à grande échelle au Burkina Faso des pratiques agro-écologiques au niveau des exploitations familiales.

Les participants en train de se présenter

Débuté en 2020, il s’étalera jusqu’en 2023. Le projet « conception d’une micro-bioraffinerie pour la pratique durable du maraîchage » en abrégé BIORAF-MA, a été financé par le programme ARES de la coopération belge avec pour institution coordonnatrice, l’université de Mons. Le groupe bénéficiaire de ce projet est en premier lieu, les femmes productrices pendant la phase de développement de formulations sur le site de l’Association la Saisonnière. A long terme, d’autres personnes ou entités vont bénéficier des retombées du projet.

Samirah Bationo
Lefaso.net

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