Actualités :: 5e journées scientifiques de l’INSS : La double crise sanitaire et (...)

L’Institut des sciences des sociétés (INSS) organise du 27 au 29 avril 2022 à Ouagadougou, la cinquième édition de ses journées scientifiques. Cette cinquième édition se penche sur le thème : « Crises sanitaire et sécuritaire au Burkina et résilience des populations ». Une tribune qui permet aux chercheurs de partager leurs expériences et de présenter les résultats de leurs travaux.

Dans son allocution, Dr Ludovic Kibora, directeur général de l’INSS a décliné les missions de ladite institution qui sont, entre autres, la conception et l’exécution des programmes de recherches dans les différents domaines des sciences sociales et humaines. Selon lui, ces journées constituent non seulement un rendez-vous du donner et du recevoir, mais aussi une occasion pour rendre visible et valoriser les résultats de l’INSS et du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

Il a aussi justifié le choix du thème « Crise sanitaire et sécuritaire au Burkina Faso et résilience des populations » en rappelant que ces journées se tiennent dans un contexte de double crise sanitaire et sécuritaire à laquelle le pays fait face.
Pour le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, M. Touridomon Issa Somé, les effets de ces crises (sanitaire et sécuritaire) se traduisent par un énorme déplacement des populations et aussi une raréfaction des services de l’Etat dans les zones affectées par la crise sécuritaire. « J’estime que la crise sécuritaire à laquelle est venue s’ajouter la crise sanitaire a ralenti quasiment toute notre économie et pourrai même déboucher, sur d’autres crises » a-t-il fait savoir.

Le secrétaire général Issa Somé « c’est parce qu’on fait de la recherche qu’on comprend les phénomènes »

Touridomon Issa Somé a précisé que ces journées permettent aux chercheurs de mettre en exergue le résultat de leurs recherches de les soumettre à la discussion générale avec leurs pairs, d’en tirer des conclusions et des recommandations qui vont être destinées à l’autorité politique ou à l’autorité administrative pour guider ses décisions.

Au programme de ces journées, une cinquantaine de communications abordant essentiellement des thématiques allant des questions de recherche en santé, en éducation, à la problématique de la sécurité, en passant par des réflexions sur les dynamiques spatiales, l’économie de la crise, les expériences de recherche en sciences humaines et sociales...

Au Burkina, le secteur de la recherche est parfois confronté au manque de moyens. Et en ce qui concerne le financement des travaux des enseignants chercheurs, M. Somé affirme que le gouvernement met déjà à leur disposition certains types de financements, même si ce ne sont pas des financements directs. « Il faut que vous sachiez qu’il est également du devoir du chercheur de créer des projets de recherche pour aller en compétition au niveau international et pouvoir avoir des financements pour mener sa recherche. Il est évident que l’Etat doit en faire plus, mais la situation dans laquelle nous nous trouvons est une situation de résilience dans laquelle chaque acteur doit essayer d’apporter sa contribution dans la lutte contre le terrorisme et également dans la résilience générale des populations », a-t-il expliqué.

Le directeur général de l’INSS « ces journées constituent un rendez-vous du donner et du recevoir »

Cette cinquième édition de ces journées scientifiques connaîtra une coloration particulière, celle de la participation de certains chercheurs internationaux en visio-conférence. Le parrain de cette édition n’est autre que le Pr Basile Guissou, l’un des pionniers qui n’a ménagé aucun effort pour l’avancée des sciences sociales au CNRST.
La participation à cette grand’messe scientifique est libre et gratuite. Les chercheurs espèrent la participation de tous, et celle notamment des étudiants.

Bela Nefertari Ouédraogo / Yvette Hien (stagiaires)
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