La Commission nationale de la francophonie a procédé, le samedi 23 avril 2022 à Ouagadougou, au lancement du concours d’excellence Promotion de la langue française (PROLAF). Plus de 600 candidats participent à cette phase à l’issue de laquelle trois seront retenus pour participer à l’étape nationale prévue le jeudi 28 avril 2022.
Promouvoir la langue française, permettre aux enfants de faire un autre type d’exercice qu’ils ne font pas forcement en classe et apprécier leur niveau en français, c’est l’objectif du concours d’excellence Promotion de la langue française (PROLAF) qui est à sa 22e édition. Le top de départ de la phase régionale a été donné ce samedi 23 avril 2022 à Ouagadougou, au Lycée mixte de Gounghin. Plus de 600 candidats participent à cette phase. Ils sont issus de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou et Ziniaré.
D’après la directrice par intérim de la Promotion de l’éducation et de la formation, membre de la Commission nationale de la francophonie, Valérie Nongana, le Burkina Faso, depuis qu’il participe à ce concours d’excellence, a connu plusieurs lauréats et a toujours été classé parmi les meilleurs.
- Selon Valérie Nongana, le Burkina Faso, depuis qu’il participe à ce concours, a toujours été classé parmi les meilleurs.
Expliquant le processus, Mme Nongana a indiqué qu’à l’issue de la sélection des établissements, chacun envoie ses trois meilleurs élèves par promotion en français, c’est-à-dire de la 6e à la terminale. « Ces dernier compétissent sur le plan régional et les trois meilleurs compétiront pour la phase nationale prévue pour le jeudi 28 avril 2022. A l’issue de cette phase, nous retiendront les trois meilleurs qui recevront des prix », a précisé la directrice par intérim de la Promotion de l’éducation et de la formation.
- Djélika du collège protestant de Ouagadougou est confiante pour la suite.
L’épreuve est un exercice pédagogique qui consiste à corriger des fautes qui sont intégrées volontairement dans un texte. Le candidat est appelé à corriger ces fautes. Selon Valérie Nongana, cet exercice est aussi appelé « texte erroné ».
Djélika est élève au collège protestant de Ouagadougou. Elle participe à cette 22e édition du concours PROLAF. Elle a confié que la composition s’est bien passée. Même son de cloche pour Amira du lycée municipal Bambata, en classe de 2de. « C’est un texte mal écrit qu’il fallait corriger selon sa compréhension. Je suis confiante pour la suite, au regard de ce que j’ai fait », a-t-elle confié.
PROLAF est un concours d’excellence qui a 22 ans cette année. Il a connu l’adhésion et le soutien de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à travers son bureau régional basé à Lomé, au Togo.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
