Actualités :: Financement public de l’éducation : Des actions de plaidoyer comme (...)

Il s’est tenu du 7 au 8 novembre 2005 dans la salle de formation de l’association Être comme les autres (ECLA), un atelier sur le financement public de l’éducation. Etaient présents les premiers responsables des collectivités locales, les responsables de l’éducation, les membres de l’antenne cadre de concertation des ONG/associations actives en éducation de base (CCEB), les relais des antennes CCEB du Lorum, Passoré, Zondoma.

L’atelier avait pour objectif de permettre aux acteurs de l’éducation de comprendre ce qui se fait au niveau des collectivités locales en termes de financement, de soutien à l’éducation. Après deux jours d’échange, les participants se sont rendus compte de l’existence d’autres financements locaux que les financements du Plan décennal de développement de l’éducation de base (PDDEB). Il s’agit des financements émanant des hauts-commissariats des provinces du Burkina, des mairies et du PDDEB. Dans la province du Yatenga, le service du haut-commissariat alloue chaque année, une somme de deux millions cinq cent mille (2 500 000) F pour l’éducation.

Quant à la participation de la mairie de Ouahigouya, l’enveloppe est très importante. Elle est estimée à cent cinquante millions (150 000 000) de F CFA. Cela s’explique par le fait que beaucoup de partenaires interviennent dans le secteur de l’éducation au niveau communal. Une bonne partie de l’enveloppe est injectée dans des réalisations d’infrastructures, de clôture, d’achat de fournitures scolaires, équipements en tables-bancs, etc. Le plus grand financement revient au PDDEB estimé à des centaines de millions ; malheureusement, les financements connaissent des difficultés de mise en œuvre.

A l’issue des restitutions des travaux de groupe, les acteurs de la société civile en éducation ont lancé un cri du cœur qui est d’organiser des actions de plaidoyer en faveur des autorités politiques et administratives, des secteurs privés et demander leur implication effective dans les financements alloués aux différents services de l’éducation.

A l’issue de l’atelier, les participants ont fait des recommandations au gouvernement burkinabè, à savoir la prise en compte des acteurs en alphabétisation dans le concours de l’excellence en vue de les stimuler et enfin, la prise en compte du volet alphabétisation dans l’élaboration des budgets des différents services publics de l’Etat et des secteurs privés.

Jean - Victor OUEDRAOGO
AIB/Ouahigouya

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