- Albert Ouédraogo et Joseph Paré
L’Université de Ouagadougou (U.O) et l’Université Saint Thomas d’Aquin (USTA) ont convolé en justes noces, ce samedi 19 novembre 2005. En effet, ces deux institutions d’enseignement supérieur ont signé un accord-cadre de coopération. L’Université Saint Thomas d’Aquin (USTA) située à Saaba, à une dizaine de kilomètres de Ouagadougou, est vieille seulement d’une année.
Elle a été créee par l’Eglise catholique qui tente d’apporter sa pierre à l’édification du système éducatif. Cette institution, à l’instar des autres grandes écoles de formation, est confrontée à des difficultés diverses. C’est ainsi que lors de sa visite à l’Université, de Ouagadougou en juin 2004, le recteur de l’USTA a émis le vœu de tisser des liens de coopération entre les deux universités.
L’administration de l’Université de Ouagadougou sur instruction du ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique a balisé la voie afin d’assurer et de renforcer les parcelles d’une coopération inter- universitaire qui les satisfasse tous.
Après l’élaboration d’un avant-projet-cadre de coopération en mai 2005 qui a été amendé, l’U.O et l’USTA se sont retrouvées le samedi 19 novembre 2005 pour parapher l’accord-cadre de leur partenariat. Cet accord en 10 articles, autorise les enseignents permanents de l’U.O à assurer des vacations à l’USTA, l’accès à la bibliothèque universitaire de l’U.O par les étudiants inscrits à l’USTA et l’interdiction aux étudiants de l’U.O de s’inscrire dans la même année universitaire à l’USTA et vice-versa, excepté les cas de dérogations accordées conjointement par les administrations des deux universités partenaires.
Le secrétaire général du ministère des Enseignements secondaire supérieur et de la Recherche scientifique représentant le ministre s’est rejoui de cette heureuse initiative, car « l’Université de Ouagadougou accordant une place de choix à la formation professionnalisante, trouvera avec ce partenariat des issues qui lui permettront de résorber un nombre de ses difficultés » auxquelles elle est confrontée, a-t-il affirmé. La signature de cette convention vient réaffirmer l’engagement de l’Eglise catholique à faire sortir de l’obscurantisme, le peuple des rachetés de Dieu.
Joël ZOUNDI Marie Chantal BOUDA ((Stagiaire)
Sidwaya
