Actualités :: Enseignement supérieur/EAMAU : Le Pr Alkassoum Maïga exhorte les Etats à (...)

Au cours des travaux de la 39e session du Conseil d’administration de l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU), ce vendredi 10 décembre 2021 à Ouagadougou, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Pr Alkassoum Maïga, a exhorté les Etats membres à soutenir cet instrument d’intégration et pour la formation des jeunes.

Porté président du Conseil d’administration de l’EAMAU lors de la 38e session, le Pr Alkassoum Maïga est revenu sur l’enjeu de cette école pour la gestion des villes. « Tous ceux qui vivent au quotidien dans notre espace, connaissent effectivement l’importance d’avoir des architectes et des urbanistes ; parce que les villes ont besoin d’avoir des experts de haut niveau, afin qu’effectivement, l’action politique et publique soient menée en respectant les règles de l’art », situe le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le Pr Alkassoum Maïga, pour qui, l’EAMAU revêt, là, son importance dans l’accompagnement de ces politiques.

Plusieurs ministres ont pris part à cette session.

Pour le ministre, tous les citoyens sont concernés par l’école, car chacun aspire un jour à construire, et la vie dans les villes impacte sur chacun, individuellement pris.

Mieux, il perçoit l’EAMAU comme un outil d’intégration qui permet d’aller au-delà des particularismes et des singularités de chaque pays pour une mise en commun de la formation de qualité de jeunes africains pour une ressource humaine de qualité dans le secteur. Il invite donc les ministres en charge de la question, à accompagner l’école car, de son avis, sans l’accompagnement politique, il ne peut y avoir d’impact.

« Au niveau de la mobilisation des ressources, il faut qu’on se mette effectivement dans la bonne dynamique de faire en sorte que les cotisations des Etats soient reversées, et dans les meilleurs délais, afin que l’EAMAU puisse continuer de rayonner. Etant donné que c’est un mécanisme de solidarité, il n’y a pas de dispositions coercitives, il faut juste sensibiliser les différents Etats au fait qu’ils envoient régulièrement des étudiants à former et que la formation de ces étudiants-là coûte en matière d’expérimentation, de salaire du personnel et de ce fait, l’effort ne peut pas se reposer sur un pays, deux ou trois pays. Chacun doit faire des efforts ; les pays connaissent énormément de difficultés, mais je pense qu’il faut avoir des ordres de priorités et parmi celles-ci, le domaine de l’EAMAU doit faire partie et chacun doit fournir des efforts afin qu’on puisse mobiliser des ressources », invite Pr Alkassoum Maïga.

Le ministre Alkassoum Maïga la contribution du pays de siège de l’EAMAU, le Togo.

Il a donc été question, au cours de cette session, d’examiner ce qui a été réalisé comme activités au cours de l’année et le budget 2022 qui a connu une baisse d’un pour cent (1%). Les ministres ont donc planché sur le rapport des techniciens des quatorze pays et procédé à l’adoption du rapport et des motions proposées par les techniciens. La session a aussi décidé du pays dans lequel va se tenir la 40e session de l’EAMAU.

« La situation de la pandémie a provoqué de nombreux soucis et inquiétudes qui ont affecté la gestion de l’école, dont la direction continue d’explorer les voies et moyens à leur résolution », présente le directeur général de l’EAMAU, Dr Moussa Dembélé. Il explique que suite à la propagation du Covid-19, la direction a implémenté de nouvelles méthodes pédagogiques en vue de permettre la clôture de l’année en juillet 2021 et la rentrée scolaire en octobre 2021.

Le directeur général de l’EAMAU, Dr Moussa Dembélé.

Le représentant du maire de la commune de Ouagadougou, Amadou Sana (deuxième adjoint), a déclaré, à l’ouverture des travaux, que l’EAMAU est un moteur du développement des villes africaines au plan architectural et au plan de l’urbanisme et mérite, de ce fait, d’être soutenue.

On peut, au passage, retenir que l’EAMAU est une institution inter-étatique d’enseignement supérieur fondée en 1975 et regroupant quatorze pays membres, dont le Burkina Faso.

O.L

Lefaso.net

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