Actualités :: Petits exploitants agricoles au Burkina : Lancement officiel d’un projet de (...)

« Promotion d’une assurance climatique indicielle pour les petits exploitants agricoles au Burkina Faso ». C’est l’intitulé du nouveau projet dont le lancement officiel est intervenu ce mardi 30 novembre 2021 à Ouagadougou. Ledit projet a été officiellement lancé par le ministre en charge de l’environnement, Siméon Sawadogo, en compagnie du représentant résident du PNUD, Mathieu Ciowela.

Renforcer la résilience des petits agriculteurs, notamment les plus vulnérables tels que les femmes et les jeunes aux effets néfastes du changement climatique. C’est l’objectif visé par ce nouveau projet de « promotion d’une assurance climatique indicielle pour les petits exploitants agricoles au Burkina Faso » qui a été officiellement lancé ce 30 novembre 2021.

C’est un projet pilote qui sera mis en œuvre pour une durée de cinq ans dans deux régions, notamment le Sahel et la Boucle du Mouhoun, et qui bénéficiera à 20 000 ménages, selon le représentant résident du PNUD, Mathieu Ciowela. Ce qui constitue un pourcentage important de la population burkinabè dont l’activité principale est l’agriculture, explique-t-il.

Mathieu Ciowela, représentant résident du PNUD au Burkina Faso

Pour ce faire, le projet offre un produit innovant. D’après M. Ciowela, « il leur permet d’avoir une assurance climatique. Laquelle assurance permettra de pouvoir mettre à leur disposition l’accès pour récupérer par exemple le capital des semences qui ont été perdues mais également des intrants à l’occasion d’une mauvaise saison ou une inondation ».

En plus de ces innovations majeures, l’assurance promue dans ce projet, poursuit-il, permettra de renforcer le dispositif métrologique mis à la disposition des petits exploitants agricoles et des informations nécessaires en vue de les aider à bien mener leurs activités. Il permettra également de les accompagner avec un paquet intégrant à la fois l’accès au crédit mais également aux intrants. Tout en espérant que cette phase pilote débouche sur la mise en place d’un dispositif qui permettra d’étendre le projet à l’ensemble des régions et des communautés.
Quant à la contrepartie que ces communautés doivent débourser pour bénéficier de l’assurance, Mathieu Ciowela a fait savoir que les discussions seront engagées avec les assureurs pour que cela puisse être à leur portée.

Vue des participants

Adapter les populations aux changements climatiques

Le lancement officiel de ce nouveau projet de promotion d’une assurance climatique indicielle pour les petits exploitants agricoles au Burkina Faso a été fait par le ministre en charge de l’environnement, Siméon Sawadogo, qui a exprimé sa satisfaction. Une satisfaction qu’il justifie en expliquant qu’à l’heure actuelle, tout le monde est convaincu que le changement climatique va amener des effets néfastes pour l’ensemble des exploitants à travers le monde.

« Et ce sont les pays qui se seraient préparés à la résilience qui pourront s’en sortir. C’est la raison pour laquelle à travers un certain nombre de programmes et projets, nous travaillons à faire en sorte que la population puisse s’adapter aux changements climatiques en essayant de réguler les effets néfastes au maximum, parce que, vous verrez qu’en même temps qu’il y a des inondations, en même temps, il y a des sècheresses », a-t-il décrit.

Siméon Sawadogo, ministre en charge de l’environnement

Tout en ajoutant que cela veut dire que le producteur agro-sylvo-pastoral et faunique est exposé aux effets néfastes du changement climatique. C’est pourquoi, le ministre dit que son département est inscrit dans la dynamique de travailler à trouver une assurance pour ces producteurs en essayant de voir si, dès le départ, le producteur peut assurer son activité.

« Ce qui est un concept novateur que nous sommes en train d’insuffler dans l’esprit du producteur avec l’accompagnement du PNUD et le Fonds pour l’environnement mondial. Et au niveau du gouvernement, nous sommes en train voir si, avec l’accompagnement du PNUD, les dispositions légales peuvent être prises, parce qu’il faut un dispositif règlementaire, c’est à dire, des lois et des décrets et en mettant un cadre juridique propice pour que cette assurance climatique devienne une réalité au Burkina », renseigne le patron du département en charge de l’environnement au Burkina.

Photo de famille

Toutefois, il faut rappeler que la mise en place du projet s’inscrit dans la dynamique d’opérationnalisation du Programme d’action national d’adaptation (PANA) et le Plan national d’adaptation (PNA). Le projet est financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le PNUD et l’Etat burkinabè. Et la contribution du FEM et du PNUD s’élèvent à environ trois milliards de francs CFA pour les cinq premières années, selon Mathieu Ciowela.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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