Actualités :: Ministère de l’agriculture du Burkina : Un atelier pour l’adoption d’une (...)

Le ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation a organisé, le vendredi 26 novembre 2021 à Ouagadougou, un atelier pour adopter une stratégie nationale contre l’utilisation abusive des pesticides. Il s’agit de l’atelier national de validation de la Stratégie nationale de lutte contre la vente anarchique et l’utilisation abusive des pesticides (SNLUAP) et de son plan d’action.

L’utilisation excessive et la vente anarchique des pesticides n’est pas sans conséquences sur l’environnement et sur la santé des utilisateurs. Selon les données du ministère en charge de l’agriculture, entre 2019 et 2020, il y a eu 27 personnes qui ont perdu la vie à cause de mauvaises pratiques d’utilisation des pesticides. La province de Sanguié a enregistré 13 cas, celle du Kouritenga 5 cas et celle du Poni 9 cas. C’est pour trouver des solutions à ces dérives que le ministère a décidé d’organiser un atelier pour adopter une stratégie nationale afin d’encadrer l’utilisation de ces produits.

Une initiative saluée par les participants

« La grande majorité des pesticides chimiques utilisés ne dispose d’aucune autorisation pour une commercialisation sur le territoire national », a déploré Issouf Ouattara, représentant du secrétaire général du ministère de l’Agriculture. Pour lui, cet emploi de pesticides non homologués, combinés aux mauvaises pratiques d’utilisation, expose les utilisateurs et les consommateurs à des risques d’intoxication et entraîne la pollution des différentes strates de l’environnement. D’où la nécessité de règlementer, a-t-il expliqué.

Il a fait savoir que cette utilisation abusive est souvent due à une insuffisance d’informations et de sensibilisation, une faiblesse du dispositif national de contrôle des pesticides, une faible synergie d’actions entre les acteurs de la lutte contre la fraude des pesticides, entre autres.

Le DPVC, Dr Djikalia Son, se réjouit de l’adoption de cette stratégie

Pour le directeur de la protection des végétaux et de conditionnement (DPVC), Dr Djikalia Son, l’adoption de cette stratégie est une nécessité impérieuse au regard des conséquences de ces produits. « 70% des pesticides vendus au Burkina Faso ne sont pas autorisés », a-t-il laissé entendre. Avec l’adoption de cette stratégie, poursuit-il, l’accent sera encore mis sur la sensibilisation et l’information. Maintenant, ajoute-t-il, l’information va passer du niveau central jusqu’aux villages. Cette lutte va porter sur des actions de formation, de sensibilisation et de répression, ont laissé entendre les organisateurs.

S.I.K (stagiaire)
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