Le secrétaire général du ministère des Ressources animales et halieutiques a présidé ce jeudi 25 novembre 2021 à Ouagadougou la cérémonie de sortie de 506 agents d’élevage formés à l’Ecole nationale de l’élevage et de santé animale (ENESA). Ces agents se sont engagés à œuvrer à développer l’élevage au Burkina Faso.
Le monde des professionnels de l’élevage a enregistré ce jeudi 25 novembre 2021 de nouveaux agents nouvellement sortis de l’ENESA. En effet, ils ont reçu leurs diplômes de fin de formation des mains du secrétaire général du ministère des Ressources animales et halieutiques représentant le premier responsable du département.
Ils sont au total 506 dont 347 agents techniques d’élevage, 8 conseillers en élevage, à avoir reçu leurs parchemins. La cérémonie qui a réuni des responsables du ministère des Ressources animales, des enseignants, d’anciens étudiants et d’autres invités s’est déroulée sous le thème : « Contribution de l’ENESA pour un élevage résilient dans ce contexte sécuritaire et sanitaire ».
- Ce sont 506 nouveaux agents formés à l’ENESA qui serviront au développement de l’élevage au Burkina Faso
Pour le directeur général de l’ENESA, Dr Rassablaga Dominique Sawadogo, la situation actuelle du Burkina Faso commande un changement dans la manière de travailler des agents de l’élevage. « Depuis quelques années, nous avons la pression sécuritaire et maintenant nous avons la maladie à coronavirus. Nous devons donc outiller nos étudiants de sorte que malgré ces contraintes, ils puissent accompagner les producteurs, les éleveurs sur le terrain. Nous sommes un corps paramédical et nous devons contribuer, à notre manière par l’apport d’informations justes aux populations à endiguer l’avancée de la maladie à coronavirus. Pour ce qui concerne la mise en œuvre des activités sur le terrain qui ne peut plus se faire comme de par le passé, nous devons développer des stratégies d’approche des producteurs de sorte que même à distance, nous puissions apporter des informations aux producteurs et lorsqu’il s’agira d’une action publique, on prendra les dispositions nécessaires pour accompagner les producteurs », a-t-il expliqué.
Les étudiants de la promotion sortante constituent des motifs de satisfaction pour le directeur général, ses collaborateurs et surtout le secrétaire général du ministère des Ressources animales et halieutiques. « Je voudrais, au nom du ministre des ressources animales, renouveler nos félicitations à l’ensemble des impétrants et leur dire l’importance que le ministère porte à cette école et surtout à leur formation. Je voudrais également leur dire qu’il compte sur eux sur le terrain pour que les activités d’élevage soient plus performantes », a indiqué le secrétaire général des ressources animales et halieutiques.
- Le secrétaire général du ministère des Ressources animales et halieutiques a promis de transmettre fidèlement les doléances à qui de droit
Les étudiants en fin de formation se sont dits satisfaits de la formation reçue pendant ces deux ans. Ils ont aussi formulé des doléances à l’endroit des autorités afin d’améliorer la qualité de la formation dispensée à l’ENESA. Le secrétaire général a promis les transmettre fidèlement à qui de droit. « Les doléances seront transmises à qui de droit. Mais je peux déjà noter qu’à l’école de la santé animale, il y a une dynamique qui est déjà enclenchée par la direction générale. Un certain nombre de questions trouveront des solutions à l’interne. Pour les autres, la hiérarchie verra comment accompagner véritablement le directeur général et le personnel pour que des solutions soient trouvées », a-t-il indiqué.
- Le directeur général de l’ENESA avec les meilleurs de leur promotion
En rappel, l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale a été créée en 1957 sous le nom d’Ecole nationale des infirmiers vétérinaires avant d’être rebaptisée en 1979, l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale. Elle compte aujourd’hui 1000 élèves en formation. Selon le directeur général, le principal défi à relever dans les brefs délais sera la digitalisation des actes administratifs que l’école peine toujours à réaliser.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
