Le top départ de la deuxième édition de la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO off), a été donné le jeudi 7 octobre 2021. Pendant un mois, artistes-sculpteurs et peintres, venus de différents horizons, tiendrons en haleine les amoureux de l’art à travers des vernissages. Cette édition a placé l’artiste au centre de ses activités. Des plateformes numériques sont également utilisées pour la promotion de la biennale.
La Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO off), acte 2 se tient du 8 octobre au 8 novembre 2021, à Ouagadougou. Les activités ont officiellement été lancées le jeudi 7 octobre 2021, à l’espace culturel Gambidi.
La deuxième édition du BISO off, ce sont quinze dates de vernissages dans des centres à vocation culturels. Il s’agit de l’espace Kanyrir, Soukoho’s Zinga, Iriko, F.Baras ouvert, la camionnette, Maaneere, Solidarité laique, Klala, Anapap, Sho, Waga studio, Soarba, Napam Beogo, et Kanudya, en plus de Gambidi.
« C’est le résultat de plusieurs mois de travail. Aujourd’hui, c’est le départ de toutes les activités. Nous sommes très satisfaits de pouvoir tenir cette fête de l’art dans la ville de Ouagadougou », s’est réjoui le coordonnateur du BISO off, Hamed Ouattara. La particularité de cette édition, a confié M. Ouattara, c’est que toutes les plateformes numériques sont mises en branle pour assurer la promotion de l’évènement. « Il y a aussi le fait qu’elle est mieux organisée et il y aura la participation de plus d’artistes », a-t-il ajouté.
- La particularité de cette édition, c’est qu’elle est mieux organisée, a indiqué le coordonnateur du BISO Off
Le coordinateur de BISO off assure que toutes les dates de vernissages seront respectées, parce que chaque espace est une entité distincte, c’est-à-dire que chaque espace a conçu son programme pour exposer les artistes. « Il y a au moins cinq artistes par espace. Ils sont venus de Bobo Dioulasso et il y a une dizaine de pays africains représentés. Les artistes ont été mis au centre de l’organisation de cette biennale. Nous avons essayé de discuter avec tout le monde pour établir un programme participatif », a-t-il déclaré.
- Plusieurs artistes sont venus de certains pays d’Afrique pour participer à cette biennale
Il a terminé ses propos en faisant un clin d’œil à l’ensemble des artistes et à la presse burkinabè qui se sont mobilisés pour cet évènement. Christophe Person est membre fondateur du BISO. Pour cette édition, il a soutient être encore plus heureux de voir le nombre d’activités mises en place. « C’est une opportunité de voir toutes ces productions artistiques locales », a-t-il fait savoir.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net
