Une délégation japonaise conduite par le parlementaire Kazunori Tanaka a visité en compagnie du ministre de l’Information, les locaux de la radiodiffusion nationale, mardi 13 janvier 2004. Une occasion pour mesurer l’état d’avancement des travaux d’équipement des studios que finance le gouvernement nippon.
Il y a quelques années, lors du Sommet du G8 à Okinawa, le Japon accordait la priorité au Burkina Faso dans le cadre du combat du fossé numérique entre les pays du Nord et ceux du Sud. Après la radio rurale qui a vu ses trois (3) studios entièrement équipés en numérique, c’est au tour de la radiodiffusion nationale de bénéficier de la deuxième phase du projet d’aménagement d’équipement des studios financé par le gouvernement japonais.
Le montant de cette 2e étape s’élève à 1,5 milliard de francs CFA. Le Burkina Faso contribuant à hauteur de 50 millions pour la peinture, la réfection des locaux et de l’acoustique.
Selon le chef du projet, Ignace Sawadogo, ce sont quatre studios, deux de production et deux d’émission qui recevront des équipements en matériel numérique en plus du CDM (Centre de modulation) et d’un poste de montage. Ces équipements portent entre autres, sur des consoles numériques, des lecteurs de CD et de DAT.
Composée d’un parlementaire, de l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso et des membres de l’Agence de coopération nipponne JICA, la délégation a pu s’enquérir des travaux d’installation en cours. La visite guidée et les échanges avec les techniciens en charge du dossier ont permis de mesurer l’état d’exécution du projet sur le terrain : "Nous savons que la radio occupe une place importante dans la communication au Burkina Faso.
Le Japon va continuer d’appuyer les efforts du gouvernement dans la diffusion des informations. L’état d’avancement de l’installation des matériels sophistiqués dans les studios m’a beaucoup impressionné", a souligné Kazunori Tanaka.
Pour le parlementaire nippon, le Burkina Faso est un partenaire très important pour le Japon. Il a rappelé que le chantier en cours d’exécution à la radiodiffusion nationale s’inscrit dans un long processus de coopération entre le Japon et le Burkina Faso engagé au moment où M. Raymond Edouard Ouédraogo était ambassadeur à Tokyo. "Les activités qu’il initie à la tête du département de l’Information recevront beaucoup d’attention auprès des autorités nipponnes", a promis Kazunori. En effet, d’autres projets attendent d’être finalisés.
C’est la construction du bâtiment commun de la radiodiffusion et de la télévision nationales et le renforcement des émetteurs.
Jolivet Emmaüs Sidibé PAG BELGUEM
Sidwaya
