Actualités :: Politique : "Femmes, engagez-vous davantage !"

Du 10 au 15 octobre 2005, s’est tenue à Ouahigouya, une formation politique à l’intention des femmes alphabétisées de la commune de Ouahigouya, intitulée "Formation politique des femmes alphabétisées et leurs leaders", cette rencontre vise le renforcement des connaissances et des compétences des femmes en matière de politique. Elle a été dispensée par Kadidia Tall née Karembéga, conseillère économique et sociale.

Cette formation s’inscrit dans le cadre d’un programme financé par la Coopération suisse pour le développement. Ce programme intègre cinq communes : Ouahigouya, Kaya, Fada, Bobo Dioulasso et Ouagadougou. Son initiatrice est Kadidia Tall, qui est ainsi la formatrice. La rencontre de Ouahigouya a eu lieu grâce à l’association Dewral. Elle est articulée autour de plusieurs thèmes dont la démocratie, la citoyenneté, la conciliation vie familiale - vie politique, le poids et les potentialités des femmes alphabétisées.

Pour Kadidia Tall, cette formation devrait susciter un engouement pour la politique chez les participantes. Selon elle, la réserve des femmes vis-à-vis de la politique est la principale cause de leur difficile condition sociale. Raison pour laquelle elle a invité les participants à militer davantage dans les partis politiques. Leur rôle au sein de leurs structures respectives, fait d’elles déjà des acteurs politiques au niveau secondaire, soutient-elle.

Pour Mme Tall, il n’y a pas de prétexte qu’elles n’aillent pas jusqu’au bout.
De même, cette rencontre a été l’opportunité pour le député Cécile Beloum de faire l’état des lieux sur la situation des femmes du Burkina, aussi bien au plan politique qu’au plan socio-économique.

Ainsi, on note au plan politique, 4 femmes ministres sur 33, 3 gouverneurs sur 13, 13 députés sur 111 à l’hémicycle, 4 maires sur 53 dont 2 d’arrondissement, et 228 conseillères municipales sur 1092. Dans l’administration publique, elles sont au nombre de 14 132 sur un effectif total de 58 526 agents.
Les principales causes de cet état de fait sont : le faible taux de scolarisation des filles, l’analphabétisme, les pesanteurs socio-culturelles, les contraintes familiales et sociales, l’insuffisance ou le manque de formation politique des femmes.

Face à un tel constat, surtout en cette veille des échéances électorales (présidentielle et municipales), toute activité qui tient compte du concept genre paraît salutaire. Car elle peut avoir, sur le plan politique notamment, des répercussions significatives sur la participation des femmes à la vie de la nation.

Par Lassina SANOU
Le Pays

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