Actualités :: Ex-travailleurs de Faso Tours : "Le cri du cœur d’honnêtes citoyens en (...)

Les ex-travailleurs de l’ex-Faso Tours réclament justice. Dans une correspondance adressée au chef de l’Etat, ils demandent à être sauvés de la "fraude manifeste, de la corruption et du coup de force", dont ils sont victimes depuis des années.

1. A vous monsieur le Président du Faso, père de la Nation et Premier magistrat, nous, ex-travailleurs de l’ex-société d’économie mixte Faso Tours, vous présentons nos très profonds respects. En union avec nos frères actionnaires, nous lançons vers vous un grand cri, notre grand cri du cœur.

Brimés et privés illégalement de l’actif de la société, qui devait servir à honorer nos droits légaux et conventionnels (droits, indemnités, sacrifices consentis, etc.), nous venons vous demander, avec instance, de nous sauver de la fraude manifeste, de la corruption et du coup de force, dont nous sommes victimes depuis des années.

Jusque-là nos appels oraux et écrits sont restés sans suite tant du côté de la Justice que du côté de l’Administration (cf. lettre du 17/11/98 (02).

A ce jour, nous comptons plus de 17 décès parmi nos camarades, des paralysés et des foyers en instance de séparation.

2. L’Etat burkinabé nous a cédé un actif partiel, une cession confuse engageant uniquement les signataires et auteurs du rapport de ladite cession (cf. lettre N° 96-359/MCIA/SG/SPCP/ du 17/05/96).

En outre, l’Etat, en nous cédant cet actif, n’a pas pris en compte nos cotisations (C.A.I.) transformées en prêts au Trésor Public, d’un montant de douze millions sept cent quatre vingt-dix-huit mille cinq cent vingt-cinq (12 798 525) francs. Ce capital a généré et génère annuellement (chaque 30 septembre ) des intérêts de plus d’un million cent treize mille (1 113 000) francs jusqu’en 2010. C’est dire que l’Etat aussi est responsable de cette situation combien confuse.

Des individus mal intentionnés, sans conscience et soutenus injustement par des personnes dans notre administration (cf. annonces des 4, 10 et 11 mars 1999) et par des hommes politiques nous ont pris de force notre actif (le terrain T.F. N°117 secteur n°1 lot 02, zone commerciale, superficie 1403 m2, le mobilier, l’immobilier et nos effets personnels), corruption, fraude, falsification et vol de documents avec la complicité de l’Administration et de certains auxiliaires de justice, tout y est et tout est bon pour réussir.

Malgré nos mises en garde et la lettre d’un huissier de justice pour attirer l’attention des criminels, ceux- ci se croient tout permis et osent bâtir un immeuble dans la cour alors que nous détenons le titre foncier original jusqu’à nos jours.

Un appel au secours légitime

3. De 1997 à 2000, nous n’avons cessé de saisir légalement et par écrit la justice de notre pays et l’inspection du travail, en vain.

De 2001 à nos jours également, jusqu’à transmettre des justificatifs et dossiers complets :

1) à des avocats, dont certains se sont laissés corrompre et d’autres nous ont laissé entendre que le groupe responsable de la vente frauduleuse de notre actif est une véritable mafia ;

2) au procureur du Faso, avec ampliation au Procureur général du Faso ;

3) à l’Assemblée nationale, avec ampliation au président de l’Assemblée nationale (Justice et démocratie) ;

4) à la Présidence du Faso, avec une lettre et un dossier de notre parrain et président de la commission Droits au Président du Faso ;

4. La lutte contre la pauvreté, la corruption, la fraude, peut-elle mener à la victoire si des cas sociaux comme le nôtre restent sans solution véritable et juste. Excellence, avec ce cri du cœur, puissiez-vous, le Tout-Puissant et vous, venir à notre secours pour sauver des âmes en détresse.

Veuillez agréer, Excellence, l’expression de notre très haute considération.

Ont signé, les délégués des ex- travailleurs avec l’approbation du parrain et Président de la Commission Droit

1) Diasso Taïrou

2) Wango Ahmadou

3) Maïga Amadou A.

4) Kouanda Saïdou

5) Zango Pierre

6) Laurent Bilgol Tél : 50 30 65 49 - 70 18 42 52

7) Daouda Zaré Tél : 70 28 91 73.

L’Observateur Paalga

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