Actualités :: Enseignement professionnel : Vers la validation du référentiel et (...)

La commune de Ziniaré abrite du 19 au 24 octobre 2020, un atelier de validation du référentiel et l’élaboration du règlement d’examen du BEP « électricité et installation d’équipements solaires » de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels (EFTP) ». Organisée par le ministère en charge de l’éducation, l’ouverture des travaux a été présidée par la directrice générale de l’EFTP, Solange Compaoré/Traoré.

Ce présent atelier regroupe des acteurs du ministère en charge de l’éducation, du monde de l’entreprise, des enseignants et encadreurs pédagogique de l’enseignement technique et des représentants de la coopération autrichienne. Il s’agira, au cours des travaux, de valider les référentiels de métier, de compétences, de formation et d’évaluation.

Il sera également question de valider le guide pédagogique et d’équipements. C’est aussi l’occasion pour les participants d’élaborer et valider le règlement d’examen qui clarifie les conditions d’obtention du diplôme. Cette rencontre, revêt une importance capitale en ce sens que l’avenir est dans la professionnalisation des filières de formation, selon le directeur général de la Recherche en éducation et de l’innovation pédagogique (DGREIP), François Compaoré.

« Nous sommes dans un pays de soleil et nous savons que l’une des causes de la faiblesse de notre industrialisation réside dans le cout élevé de l’énergie. Ce qui veut dire que si nous pouvons aider les différents burkinabè au plan familial comme au plan entrepreneurial à développer l’énergie solaire, le pays va faire beaucoup d’économies », a-t-il déclaré. Pour ce faire, il faudrait des ouvriers compétents en matière d’installation d’énergie solaire et en matière de maintenance du matériel dédié à cette énergie solaire.

D’où la nécessité de rédiger les curricula de formation de l’EFTP selon l’approche par compétence. Toutefois, il faut noter qu’en matière d’EFTP, chaque établissement avance à son rythme. Et à M. Compaoré d’ajouter que les établissements n’ont pas les mêmes filières pas parce qu’ils ne le veulent pas mais parce qu’ils ne peuvent pas ouvrir les mêmes filières partout au risque d’avoir des problèmes de fonctionnement, d’équipements et même pour certains cas des problèmes d’effectif.

Le vœu d’ailleurs des responsables du système éducatif ne rentre pas dans le nombre d’établissements mais c’est de proposer une filière qui puisse exister et former des personnes compétentes. L’atelier de validation du référentiel et de l’élaboration du règlement d’examen du BEP « électricité et installation d’équipements solaires » de EFTP a été possible grâce à l’accompagnement de la Coopération autrichienne à travers le projet « berufsbildung Erneuerbare Energie in Burkina Faso (BBEE-BF) ».

« Pour nous, c’est une activité que l’on accompagne parce que ça fait partie du processus de mise en place des filières dans les établissements. Sans les programmes, il n’y a pas de filières ; sans les équipements on ne pourra pas faire la formation ; sans la formation des formateurs qui vont venir on ne peut pas », dira le coordonnateur dudit projet, Boubacar Zoundi.

La DG de l’EFTP, Solange Compaoré/Traoré, a, pour sa part, expliqué le processus d’élaboration des documents. La première étape consiste à faire une analyse de situation de travail avec des entrepreneurs du domaine de l’énergie solaire. Pendant cette analyse, on situe le niveau du diplôme de l’apprenant. En, les entrepreneurs définissent les tâches à lui confier.

« A partir de ses différentes opérations, au niveau du MENAPLN, on essaie de voir quelles sont les compétences qu’il faut au titulaire pour pouvoir réaliser ses tâches et ses opérations dans l’entreprise. Quand on définit les compétences, nous élaborons les modules de formation. Par la suite, on essaie de voir quels sont les équipements qu’il faut pour le former. Après l’évaluation de ce dernier, on élabore le référentiel d’évaluation. Après toutes ses étapes, il faut qu’une équipe extérieure puisse regarder et valider ce qu’on a fait », a-t-elle détaillé. C’est à cet exercice que les participants vont se prêter au cours de ces six jours d’atelier.

Aïssata Laure G. Sidibé
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