Actualités :: ASSISES CRIMINELLES : Il écope de 5 ans de prison ferme pour coup (...)

Les assises criminelles de la Cour d’appel de Ouagadougou, ouvertes le 27 décembre 2010, se poursuivent avec de nombreux chefs d’accusation inscrits au rôle. Le 5 janvier 2011, la Cour a entendu plusieurs chefs d’accusation dont les coups et blessures ayant entraîné la mort.

Les audiences de la session criminelle de Ouagadougou se sont poursuivies le 5 janvier 2011 à Ouagadougou. Plusieurs chefs d’accusation, étaient inscrits au rôle. La salle d’audiences était clairsemée mais l’importance des chefs d’accusation dont devaient répondre les présumés coupables de coups mortels, d’infanticide, de tentative de vol et de viol et d’attentat à la pudeur avec violence, était réelle. Pour certains chefs d’accusation les présumés n’ont pas comparu. Le premier accusé à comparaître, est un homme d’une vingtaine d’années. Il devait répondre de l’accusation de coup ayant entraîné la mort de son prétendu ami.

Des faits, il ressort que l’accusé et son ami s’étaient rendus au marché, une habitude qui, au village, ne révèle rien d’extraordinaire. C’est en ce lieu que les deux compagnons rencontrèrent leur ami qui les traîta de "mossi". D’où l’altercation. Une bagarre s’engagea ainsi entre les trois hommes. Le troisième, c’est-à-dire celui-là qui a traîté les autres de "mossi" reçut un coup de bâton au crâne, un coup qui lui sera fatal quelque temps plus tard, malgré l’aide de son oncle qui a tenté de l’amener à l’hôpital. Au cours des débats, le procureur a estimé que bien que l’accusé soit un délinquant primaire, il fait partie de cette vague de bandits qui vivent dans les villages, avec des coutelas, des gourdins et toutes formes d’armes blanches en poche.

Après lui avoir fait comprendre ce qu’il encourrait comme peines, le président lui a demandé s’il reconnaissait les faits. Chose que le présumé a longtemps niée avant de reconnaître qu’il est l’auteur du coup sur le défunt mais que son coup a été assené sur l’épaule et non sur la tête. Dans son réquisitoire, le procureur a fait comprendre qu’il convient que de tels délinquants, aussi primaires soient-ils, récoltent les conséquences de leurs actes dangereux. Il a donc requis selon la loi, une peine d’emprisonnement de 10 à 15 ans. Quant à la défense de l’accusé, elle a certes reconnu que son client a posé un acte condamnable mais sa situation actuelle : marié, père de 4 enfants dont deux jumeaux, mérite l’attention de la Cour.

Aussi la défense suggère-t-elle que la Cour retienne en plus, que les familles de l’accusé et du défunt se sont réconciliées et que les parents n’ont réclamé ni paiement de dommages encore moins d’intérêts. Toute chose qui démontre, malgré la gravité de l’acte, leur souci de préserver les liens étroits qui existent entre les deux familles. Après une suspension de quelques minutes, les jurés ont reconnu la culpabilité de l’accusé avec des circonstances atténuantes. Il a été condamné à 5 ans d’emprisonnement ferme. Quant à son compagnon d’infortune, qui n’a pas comparu, il écope d’une peine d’emprisonnement de 10 ans ferme. Les audiences se poursuivront jusqu’au 13 janvier 2011.

Aimé NABALOUM (Stagiaire)

Le Pays

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