:: Enseignement supérieur : 127 enseignants-chercheurs promus reçoivent leurs (...)

Les universités Ouaga I/ Pr-Joseph-Ki-Zerbo et Ouaga II ont procédé, ce vendredi 18 mai 2018, à la remise de toges aux enseignants-chercheurs promus de la 39e session des Comités consultatifs interafricains (CCI) et du 18e concours d’agrégation en Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (SJPEG) du CAMES. Sur 138 candidats présentés, 127 ont été promus, soit un taux de succès de 92%.

C’est en présence de leurs collègues ainsi que de leurs parents et amis que les 127 enseignants-chercheurs promus à différents grades des deux universités ont reçu leurs toges. Une cérémonie désormais inscrite dans les traditions des universités et qui est l’occasion de magnifier l’excellence de l’enseignement supérieur du Burkina Faso, mais aussi de valoriser la profession d’enseignant-chercheur.

Pour la 39e session des Comités consultatifs interafricains (CCI), l’université Ouaga I/Pr-Joseph-Ki-Zerbo a réalisé un taux de succès de 95,68%, soit 111 admis sur 116 dossiers présentés avec 80 maîtres-assistants, 19 maîtres de conférences et 19 professeurs titulaires.

L’université Ouaga II, elle, a enregistré douze promus sur seize dossiers présentés au CCI avec neuf maîtres-assistants, quatre maîtres de conférences et trois professeurs titulaires.

En ce qui concerne la session 2017 du concours d’agrégation du CAMES en Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion, l’université Ouaga II a obtenu quatre promus sur cinq candidatures présentées.

Des résultats satisfaisants, d’autant plus que le Burkina Faso est arrivé premier au concours d’agrégation et a par ailleurs enregistré le major des majors de ce concours en la personne du Pr Mady Koanda, agrégé en Sciences de gestion à l’université Ouaga II. Une joie et une fierté pour l’ensemble de la communauté universitaire du Burkina Faso, parce que c’est la première fois que le Burkina enregistre un major des majors.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Alkassoum Maïga, représentant le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, patron de la cérémonie, a tenu à féliciter l’ensemble des promus pour les résultats engrangés. « Nous magnifions d’abord la victoire personnelle de chacun des enseignants inscrits sur ces listes. Mais c’est aussi la victoire de l’enseignement tout court au niveau du Burkina Faso. Nous sommes fiers de cela au niveau du gouvernement, parce que quand vous avez un enseignement supérieur qui marche dans votre pays, c’est que vous avez la garantie que vous pouvez avoir les ressources humaines dont avez besoin pour que l’économie marche et permettre à tous les autres ministères de fonctionner correctement, parce que tous les ministères comptent sur les universités pour avoir les cadres compétents et bien formés », a-t-il souligné.

L’ambassadeur du royaume de Belgique, Lieven De La Marche, parrain de la cérémonie, a pour sa part exhorter les promus à être toujours en quête d’excellence, mais surtout à « traduire concrètement dans les amphithéâtres et dans les salles de cours, cette reconnaissance officielle de leurs qualités académiques ».

Motiver davantage les enseignants pour plus de résultats

Le Pr Idrissa Ouédraogo, prenant la parole au nom des promus, a tenu à exprimer leur reconnaissance à tous ceux qui ont contribué et permis leur passage à des grades supérieurs. Cette cérémonie a aussi été l’occasion pour lui d’exhorter les autorités à travailler à l’amélioration des conditions de travail des enseignants, afin de les motiver davantage.

Sur ce point, le ministre Alkassoum Maïga a souligné que l’enseignement supérieur bénéficie, depuis un certain temps, d’un niveau d’investissement important, même s’il reconnait que cela reste encore insuffisant. Il demande donc aux enseignants-chercheurs de continuer à travailler et à présenter de bons résultats, afin d’inciter le gouvernement à faire plus d’efforts dans l’accompagnement de l’enseignement supérieur. « Il faut montrer qu’avec le peu que nous avons, nous fonctionnons bien (…). J’ai l’habitude de dire que celui qui ne peut pas gérer le peu qu’il a, ne peut espérer mieux faire avec le plus qu’il réclame », a conclu le ministre.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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