ActualitésDOSSIERS :: An 2 de l’insurrection populaire : « Il faut que nous arrivons à la paix des (...)

Annoncée, critiquée, rectifiée puis réajustée, la conférence nationale sur l’insurrection a débuté ce samedi 29 octobre 2016 dans une salle comble du Conseil burkinabè des chargeurs. Présent à la cérémonie d’ouverture, l’ancien président de la Transition, Michel Kafando, a été désigné par le chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, « président d’honneur des insurgés ».

Dès son entrée dans la salle avec Zéphirin Diabré, le président Michel Kafando, qui s’était retiré dans sa ferme de Komsilgha à la fin de la Transition, a été vivement acclamé par les partis politiques de l’opposition, de la mouvance présidentielle et des organisations de la société civile venus participer à la conférence nationale sur l’insurrection sous le thème « Insurrection et aspirations au changement du peuple burkinabè : bilan et perspectives pour une véritable réconciliation nationale ».

Un événement gravé dans le marbre de l’histoire

Pour Michel Kafando, « l’insurrection est désormais et pour toujours inscrite en lettres d’or dans l’histoire du Burkina mais dans l’histoire universelle. » Vu sous cet angle, il est donc normal pour lui, voire une exigence de célébrer un tel événement. « Nous pouvons être fiers de ce qui a été fait dans ce pays, fiers de notre jeunesse, fiers de nos femmes, des enfants, fiers du peuple burkinabè. Et nous devons faire en sorte de cultiver l’unité nationale, faire en sorte que ce qui a été fait il y a deux ans demeure à jamais », a-t-il déclaré. Tout en souhaitant un joyeux anniversaire à tous les insurgés, le président Kafando a eu également une pensée pieuse pour toutes les victimes de cette « lutte patriotique » qu’a été l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

La réconciliation pour un Burkina nouveau

La réconciliation nationale, tel doit être le but commun et essentiel de tous les Burkinabè, selon Michel Kafando. « Nous avons une nation déchirée depuis de longues années et qui s’est terminée par l’insurrection et un régime démocratique élu par le peuple burkinabè. Il faut le mettre à l’actif de l’évolution que nous souhaitons pour le Burkina. Si nous voulons que l’Etat demeure stable, que l’exemple de l’insurrection soit à jamais impérissable, que le Burkina Faso demeure toujours cette référence, il faut que nous arrivions à la paix des cœurs », a lancé le président d’honneur des insurgés.

Il faut donc, à l’en croire, que chacun mette de côté ce qui est un intérêt particulier pour l’intérêt général à savoir « faire de ce pays un pays de prospérité où tout le monde se comprend, se tolère, peut se dire la vérité  ». En somme « le schéma démocratique doit demeurer le référentiel du nouveau Burkina », a-t-il conclu.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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