Ce weekend, le tout Ouaga bruissait d’une rumeur infondée, celle du décès du conseiller économique du président du Faso, François Compaoré. Et toutes sortes d’informations sur sa maladie, le lieu de son évacuation… Il a fallu que la presse (qui a eu l’occasion de le voir à une manifestation bel et bien vivant) démente l’information pour faire retomber ce ballon gonflé par des personnes inutilement méchantes. Il est vrai que cette personnalité est régulièrement la cible d’attaques politiciennes visant à salir son image. Certains en sont même arrivés à lui dénier les droits que lui confère la Constitution burkinabè.
Las de ne pouvoir l’atteindre par ces basses manœuvres, ils ont décidé de le faire disparaître et de lancer ces rumeurs sur sa mort. Quel cynisme ! Cette situation démontre à suffisance que le Burkina est infesté par des politiciens de bas étage dont l’ambition se construit sur l’autel de la mort supposée ou vraie de leurs adversaires. C’est pourquoi, il faut en appeler à la vigilance de la population pour qu’elle ne se laisse entraîner dans des thèses sombres qui les conduiront dans des chemins incertains. Peut-on laisser de tels individus lugubres, prendre notre destin ? Non.
Enfin, comment peut-on être aussi ignoble jusqu’au point d’orchestrer une rumeur sur la mort d’un homme ? Quel que soit les raisons qui ont motivés les initiateurs de cette macabre rumeur, il est juste de reconnaitre le caractère choquant de cette manœuvre. Aux colporteurs des rumeurs de mort, nous répétons que même divisé idéologiquement tout esprit de haine, tout souhait de mort doit être bannis afin que notre nation grandisse par le débat d’idée et pas par une quelconque bataille mortelle.
Christian DABIRE
Ingénieur télécom
