D’origine australienne, l’eucalyptus a été introduit dans toute l’Afrique et résiste à tous les types de sols. On le rencontre dans toutes les régions du Burkina Faso. Comme le Jatropha, l’Eucalyptus n’est pas comestible. Mais, il aide dans les soins du paludisme, la bronchite, la toux, l’asthme et le rhume. Tout comme les Français, les Dioulas et Mossé reconnaissent la plante sous la même appellation « Eucalyptus ». Le bois de l’Eucalyptus rouge est reconnu pour ses usages multiples : soit pour le bornage, la clôture des parcelles, soit dans la parfumerie. C’est un bois de service, d’énergie et d’œuvre. En agro-sylvo-pastoral, la plante est utilisée comme brise-vent pour son ombrage et pour un usage apicole.
C’est un arbre à croissance rapide, au port élancé et à écorce lisse pouvant atteindre 20 mètres de hauteur. L’Eucalyptus a un fût généralement droit et des branches et feuilles tombantes. La floraison et la fructification ont lieu en saison sèche. Les fruits sont des capsules hémisphériques ligneuses, pédicellées, couronnées par un bourrelet et s’ouvrent par des pointes triangulaires. Ces fruits renferment des graines de petite taille.
La particularité de cette espèce est qu’elle fait beaucoup de rejets de souches après coupe. Le nombre de graines par kilogramme est de deux millions. Ces chiffres ont été révélés grâce à la maîtrise de la technique de production des plants, des prétraitements des semences. Le système de cubage, l’exploitation de bois sont des paramètres que maîtrisent les chercheurs burkinabè.
Antoine AKOANDAMBOU (akoantoine@yahoo.fr) : Collaboration (CNSFcnsf@fasonet.bf)
Sidwaya
