L’Agence nationale de la météorologie (ANAM) du Burkina Faso commémore la Journée météorologique mondiale, ce vendredi 22 mars 2024. Chaque 23 mars de l’année, le monde célèbre cette journée, qui est à sa 74e édition cette année.
Au Burkina Faso, l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) a pour mission la régulation, la règlementation, le contrôle et la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de météorologie et du climat sur le territoire national. Ainsi, elle est chargée de la gestion et du contrôle des activités météorologiques au Burkina Faso.
« L’ANAM joue un rôle essentiel dans la surveillance, la prévision et la communication des informations météorologiques et climatiques dans notre pays, contribuant ainsi à la protection des vies, des biens et de l’environnement au Burkina Faso », a affirmé son directeur général, Joël Zoungrana.
A l’instar des autres pays, le Burkina Faso commémore la 74e Journée mondiale de la météorologie. L’objectif global de cette commémoration est d’informer et de sensibiliser la population sur le rôle essentiel que joue l’ANAM dans le développement socio-économique du pays en vue de contribuer à assurer la sécurité et le bien-être des populations.
« Cette journée est un moment privilégié de réfléchir sur notre rôle crucial en tant que gardien de la météo », a indiqué le directeur général de l’ANAM.
- « Le thème de cette année met l’accent sur la menace réelle et indéniable que représente les changements climatiques pour notre civilisation », a affirmé Joël Zoungrana
Mettre en lumière les challenges environnementaux
Pour cette année, le thème retenu est : « En première ligne de l’action climatique ». En tant que président de cette journée, le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière Roland Somda a rappelé que le thème sonne comme un appel à l’action de la part de chaque acteur.
« Cette journée constitue une plateforme mondiale qui met en lumière les challenges environnementaux auxquels nous sommes confrontés en raison des activités humaines, qui contribuent à la désertification, à la pollution, aux émissions de gaz à effet de serre, etc. », a affirmé le ministre.
- « Nous nous devons d’anticiper sur les impacts des changements climatiques sur nos infrastructures et sur la sécurité de nos concitoyens », a déclaré le ministre Roland Somda
« Une opportunité de promouvoir l’innovation »
Au cours de cette journée, les participants ont trois panels au menu des échanges. Il s’agit des apports de la météorologie dans le développement de l’industrie minière, le rôle des finances climatiques dans l’action climatique, dans l’accompagnement de l’action climatique et la production de l’information météorologique et climatique.
Le panel sur le rôle des finances climatiques dans l’action climatique « souligne l’importance cruciale de l’investissement dans les projets durables », a laissé entendre le directeur général adjoint de Coris Bank International, Jean Théophile Sandwidi, représentant de la marraine de ladite journée.
« En nous engageant dans la finance climatique, nous affirmons qu’elle n’est pas seulement une responsabilité mais également une opportunité de promouvoir l’innovation et d’investir dans un avenir durable pour le Burkina Faso et pour le monde », a-t-il martelé.
- « La lutte contre le réchauffement climatique est l’affaire de tous », a insisté Jean Théophile Sandwidi
Une campagne mondiale d’action climatique
Et le président de la Chambre des mines du Burkina Faso, Ousséni Derra, d’ajouter que « la météorologie aide également à prévoir les phénomènes naturels, qui pourraient perturber les activités minières, permettant ainsi une meilleure planification et une réduction des risques ».
La célébration de la journée météorologique 2024 est également marquée par une campagne mondiale d’action climatique, de concert avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), nommée Weather Kids (les enfants de la météo).
L’objectif de cette campagne est de donner la parole aux personnes que les effets des changements climatiques vont toucher le plus, les enfants. En effet, ce sont eux, les adultes de demain qui subiront de plein fouet les conséquences de nos mauvaises actions et de notre inaction sur le climat, aujourd’hui.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
