Actualités :: Menaces d’Al-Qaïda au Burkina : les Français rapatrient, les Américains (...)

Quoiqu’aucune preuve officielle n’ait été encore exhibée, le soupçon de menaces d’attaques terroristes de la nébuleuse organisation d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), continue de peser sur la coopération entre le Burkina et certains de ses partenaires. Depuis le mois de juillet dernier, le Nord du pays est déclaré « zone rouge » pour les ressortissants américains et européens.

Pour joindre l’acte à l’alerte, l’ambassade américaine à Ouagadougou avait rapatrié unilatéralement les Volontaires de la paix (Peace corps) qui travaillaient dans cette région. Par la suite, le ministère français des Affaires étrangères a mis ses ressortissants en garde contre les risques d’enlèvement dont ils peuvent faire l’objet, en s’aventurant dans cette zone. Comme si cela ne suffisait pas, l’ambassade de France au Burkina a rapatrié, le 16 août dernier, 9 élèves infirmières qui étaient en stage médical humanitaire depuis seulement 3 semaines à Fada-Ngourma, à l’Est du Burkina. Les présumées menaces se seraient-elles finalement déplacées du Nord à l’Est ? Mystère et boule de gomme.

Pendant que le gouvernement burkinabè tente de rassurer, la France préfère apparemment la logique du « Il vaut mieux prévenir que de guérir ». Sans doute échaudée par l’exécution froide de son ressortissant Michel Germaneau par les « fous de Dieu », et par crainte d’autres représailles, l’Hexagone prend ses dispositions. Mais cela suffit-il à répandre des menaces aux quatre coins cardinaux du Burkina ?

Qui plus est, n’est-ce pas curieux d’apprendre qu’au moment où le gouvernement français, plus frileux que jamais, joue à fond sa carte de la prudence, les Américains –ceux par qui les soupçons sont arrivés- redéployent les Peace corps dans d’autres régions du Burkina ? Une cérémonie de « prestation de serment des nouveaux volontaires » est d’ailleurs prévue pour le 27 août prochain à l’Ambassade américaine de Ouagadougou. Selon un communiqué de la chancellerie, ce sont au total « 77 agents américains de développement » qui seront déployés. Ce sera le « plus grand groupe jamais égalé dans l’histoire du Corps de la Paix du Burkina ». Finalement, on a l’impression que ces « puissants » du monde jouent à se faire peur.

Bark Biiga

Fasozine

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