Actualités :: Ecole nationale de police : Les futurs "flics" à la culture du bon (...)

Les élèves policiers de la promotion "repentir" ont effectué le lundi 29 mars 2010 une sortie de terrain sur le site de l’école nationale supérieure de police à Pabré en banlieue de Ouagadougou. L’objectif, recevoir des conseils de leurs responsables, de leurs aînés pour mieux se comporter et remplir leur mission de police au profit de la nation.

Christine Koudama est assistante de police de deuxième année à l’Ecole nationale de police sise à Ouagadougou. Depuis trois heures du matin ce lundi 29 mars 2010, elle se trouve sur le site de l’Ecole nationale supérieure de police en chantier à Pabré à quelques encablures de Ouagadougou. Il est 15 h.

Assise à même le sol, à l’ombre des bâtiments en construction, elle reçoit des conseils pour mieux affronter son stage pratique et sa carrière de policier. Mlle Koudama fera ses premiers pas de ce métier à Pô dans le Sud-Ouest du Burkina où elle est affectée pour un stage de trois mois. A l’image de Christine Koudama, ils sont 751 élèves assistants de police (dont 51 filles) à être toute ouïe devant le directeur de l’Ecole nationale de police, Paul Sondo, ses collaborateurs et le contrôleur général de la police Alain Ouilma, les conseillers du jour. L’initiateur de la sortie, le commissaire Paul Sondo, a bâti sa communication sur "le bon comportement du policier".

L’objectif est d’inculquer les bonnes pratiques et les textes réglementaires de la police aux futurs "flics". "Un policier qui commence sa carrière doit avoir des textes réglementaires de la police en poche", a précisé le commissaire Sondo. Ainsi, il a invité les élèves à s’approprier le règlement de discipline général de police nationale et l’arrêté portant code de bonne conduite du personnel de la police nationale.

"Considérez-les comme vos documents de base", a lancé le commissaire Sondo, avant de dire à ses élèves qu’en tout lieu et en toute circonstance, le fonctionnaire de police en tenue ou en civil doit avoir un comportement digne de la fonction qu’il exerce. "Vous devez éviter tout comportement, tout acte de nature à jeter du discrédit sur le corps". Une interdiction a été faite à ces futurs "flics" de fréquenter sans motifs professionnels des bars et des endroits où sont menées des activités portant atteinte aux bonnes mœurs, à la morale, etc.

Le respect du corps et de la hiérarchie

L’accent a été également mis sur le respect entre corps, de la hiérarchie et de la tenue. "L’habit ne fait pas le moine mais le plumage fait l’oiseau", dit-on. "Gardez vos tenues propres, habillez-vous décemment, si vous ne respectez pas votre tenue, vous ne pouvez pas vous-même vous respecter", a affirmé le commissaire Sondo.

Quant au contrôleur général, Alain Ouilma, nanti d’une grande expérience (il part bientôt à la retraite), il s’est entretenu avec les élèves sur l’autorité et le commandement. Après explication des différents types d’autorité et de commandement, le contrôleur Ouilma a attiré l’attention des futurs policiers, qu’ils sont des assistants et à ce titre, on pourrait sur le terrain, leur confier des missions d’autorité et de commandement. Et, quelle que soit la position qu’on occupe, le commissaire Ouilma pense que ce qui est important, c’est la bonne compréhension du message qu’on reçoit sans le dénaturer. Il les a exhortés à cultiver l’excellence, à bannir la violence dans leur comportement.

Les communications ont été suivies d’échanges directs.

Les questions des élèves-flics ont porté sur des doléances mais aussi sur des cas pratiques. Ils ont demandé qu’on les dote de nouvelles chaussures et de bérets. "Si en garde dans un domicile d’un ministre, il éclate une bagarre entre le ministre et son épouse, comment devons-nous nous comporter". Question d’un élève. Successivement, les commissaires Sondo et Ouilma ont donné des réponses. La substance est que le policier doit empêcher qu’il y ait un meurtre, si toutefois l’un des acteurs possède une arme.

En outre, il lui est recommandé de rendre compte à la hiérarchie, qui lui montrera la conduite à tenir. Les élèves-policiers ont pris comme nom de baptême, "promotion repentir". En rappel, cette promotion a eu des échaffourées avec la population du secteur n°9 de Ouagadougou en septembre 2009. Pour le directeur Paul Sondo, la promotion s’est rattrapée, elle s’est pacifiée.

"Maintenant, elle se comporte très bien, elle donne un bon exemple. On sent véritablement le repenti dans leur comportement. Nous sommes satisfaits et nous attendons les rapports de stage pour apprécier" , a conclu le commissaire Sondo.

Boureima SANGA

Sidwaya

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