Actualités :: Romano Prodi au Burkina Faso:la crise ivoirienne au centre des (...)

Le président de la Commission européenne a clôturé son séjour burkinabè par une conférence de presse au siège de la délégation de l’Union européenne, vendredri 14 novembre à 12 heures. La crise ivoirienne a tenu une place de choix lors de cette visite de Romano Prodi.

Avant de quitter le Burkina Faso, le président Romano Prodi a tenu à faire le bilan de son séjour au pays des "Hommes intègres". Les audiences, rencontres, séances de travail ont permis de mesurer l’excellence des relations entre l’institution de Bruxelles et le Burkina Faso. Plusieurs axes de développement ont été passés au peigne fin et des projets dans divers domaines attendent d’être financés par l’Union européenne.

Néanmoins, la question récurrente de la crise ivoirienne a été à toutes les étapes du séjour de Romano Prodi au Burkina Faso. Certains observateurs lient la visite du Premier ministre ivoirien à celle de Romano Prodi. Coïncidence heureuse ou programmée, personne ne saurait le dire. Toujours est-il que partout où le président Prodi est passé, il n’a cessé de plaider en faveur de la paix en Côte d’Ivoire. Il a répété cette nécessité pour l’intégration en Afrique de l’Ouest au cours de son audience avec le président, de son adresse aux parlementaires et de ses visites à Ziga et au siège de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA).

Selon Romano Prodi, tout effort de développement est vain sans la paix. Aucune richesse, a-t-il souligné n’est possible avec la guerre. C’est pourquoi, il a invité tous les pays ouest-africains et particulièrement le Burkina Faso à œuvrer pour la paix au bord de la lagune Ebrié. La crise ivoirienne a entraîné un déficit de 40% dans le budget de l’UEMOA. Le président de la Commission européenne a estimé que le problème ivoirien a besoin de plus de vérité dans tous les domaines pour être résolu.

Et pour ne pas mettre en péril les avancées en matière d’intégration, il faut que la paix revienne en Côte d’Ivoire. Pour le président Prodi, il serait impensable d’imaginer une organisation régionale efficace sans la Côte d’Ivoire. Son institution s’est déjà engagée à participer à hauteur de quatre cent millions (400 000 000) d’Euros à la reconstruction de la Côte d’Ivoire à condition que les accords de Marcoussis soient appliqués.

Aussi, le président de la Communauté européenne pense qu’il serait mieux pour les Forces nouvelles de rentrer dans le gouvernement et chercher à réunifier le pays.

Jolivet Emmaüs Sidibé
PAG BELEGUEM
Sidwaya

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