Actualités :: Corruption électorale au Burkina Faso : "La réforme du code ne constitue pas (...)

Du 20 au 21 juillet 2004, les organisations de la société civile de la région du Nord étaient en conclave à Ouahigouya autour du thème : "La corruption électorale". Conviées par le Centre pour la bonne gouvernance (CGD) au Burkina Faso, ces organisations de la société civile ont aussi procédé à la relecture du projet du code de bonne conduite des électeurs.

"L’argent et la démocratie ne font pas toujours bon ménage", peut-on lire dans l’introduction du projet du Code de bonne conduite des électeurs, proposé par le CGD. C’est donc pour éradiquer, ou à tout le moins pour limiter les effets pervers de l’argent sur la démocratie au Burkina Faso que le CGD a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille.

Les causes de la corruption électorale, dira le magistrat Kassoum Kambou, soutenu par le directeur exécutif du CGD, M. Augustin Loada, sont entre autres, la prolifération des partis politiques, la corruption dans la gestion des affaires publiques, l’analphabétisme et la pauvreté des électeurs. C’est pourquoi ils ont invité les électeurs à l’information et à la formation sur les élections et les candidats "afin de faire un choix éclairé".

A cela doit s’ajouter la nécessité d’un Code de bonne conduite "qui permet de prévenir le recours à la corruption et à la violence, de dicter les règles de comportement durant une campagne électorale et d’empêcher les partis au pouvoir de faire abus de leur position privilégiée". "Une des formes de la fraude électorale, dira M. Loada, est la manipulation illégitime des institutions en vue d’assurer l’élection des candidats d’un parti".

Répondant plus loin à une question, il ajoutera cependant que la dernière réforme du code électoral au Burkina Faso ne constitue pas une fraude électorale : "Au départ, c’est l’opposition qui était contre l’adoption de la région comme circonscription électorale, a laissé entendre le directeur exécutif du CGD", avant de terminer : "Avec la réforme, il appartient aux petits partis de faire des alliances lors des élections".

Alain St Robespierre
L’Observateur Paalga

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