Les représentants des associations peulh de Ouagadougou se sont réunis, le dimanche 13 mai 2007, à l’espace Gambidi pour échanger sur les activités de leur association dénommée, Association Kawrital suudu baaba (AKSB).
Deux points essentiels étaient à l’ordre du jour de la rencontre des responsables d’associations peulh de Ouagadougou : « La présentation du projet d’initiatives et la formation du comité d’initiatives ».
Cette rencontre, qui a eu lieu le dimanche 13 mai 2007 à l’initiative de l’Association Kawrital suudu baaba (AKSB) à l’espace Gambidi sis à Dassasgho, a regroupé une vingtaine de participants.
L’objectif principal de l’activité a été de mettre en chantier les bases d’une fédération de toutes les associations peulh sur le territoire burkinabè pour une meilleure promotion de la culture peulh. « Nous voulons faire en sorte que la culture peulh soit mieux gérée », a expliqué le conseiller de l’Association Kawrital suudu baaba (AKSB), Adama Barry. Cela passe, selon lui, par la lutte contre les pratiques culturelles néfastes à savoir l’excision, le mariage forcé, le lévirat.
Les problèmes sociaux comme les conflits entre éleveurs et agriculteurs sont aussi pris en compte. Toutes ces activités de sensibilisation sont prévues à la IIe édition de l’événement culturel de l’Association kawrital suudu baaba intitulé « Soirée culturelle peulh », prévue pour le mois de juin.
Créée en 2005, l’Association Kawrital suudu baaba, dirigée par Abdoulaye Barry, prône le regroupement, l’unité et le travail au sein de la communauté peulh.
Alassane KERE
Sidwaya
