Actualités :: Vandalisme : Chaude journée à Ouaga

Une fois de plus, les Burkinabè ont dormi la peur au ventre, conséquence d’actes violents et vandales posés par des manifestants en furie. Tout est parti de la découverte à Ouaga 2000 et au barrage de Boulmiougou des corps décapités de Oumarou Bambo Maré et Sampadé Bancé dit Yella.

Le crime était ignoble, comme le témoignent les photos, que nous nous sommes gardés de publier pour éviter de choquer les âmes sensibles. Où sommes-nous ? Cette interrogation d’un citoyen résume les inquiétudes des populations habituées à la quiétude et à la paix longtemps enviées au Burkina par les pays voisins. Toutes ces caractéristiques sont maintenant bien entamées, pour ne pas dire parties en fumée.

En fumée, comme les biens de la chaîne des maquis- restaurants Kundé qui ont subi, le vendredi 16 mars dernier le vampirisme d’individus visiblement guidés par autre chose que la lumière sur les crimes abominables. Les deux têtes des victimes réclamées logiquement par des parents inconsolables qui les exigeaient pour inhumer les leurs dans la dignité, ont inéluctablement servi d’alibi à certaines personnes qui ont sévi sans ménagement.

Les images de gens en train de détruire les constructions, de casser un coffre-fort et d’emporter des tôles et des boissons relèvent du surréalisme. Des receleurs étaient sur les lieux et revendaient systématiquement à des prix défiant toute concurrence les objets emportés.

Et les forces de l’ordre dans tout ça ? Elles ont fait ce qu’elles pouvaient pour éviter que le drame prenne plus d’ampleur. Mais c’était difficile, voire impossible pour les agents en charge de notre sécurité de devancer les vandales dans leurs intentions.

Au fait, les policiers sont-ils encore très chauds pour foncer dans le tas ? Il faut reconnaître que l’autorité des hommes de tenue a pratiquement pris un sacré coup, notamment après les événements des 19 et 20 décembre 2006 qui avaient opposé militaires et policiers.

Maintenant il urge de restaurer l’autorité des hommes de tenue afin de nous éviter ces genres de scènes.

Par Morin YAMONGBE

Le Pays

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