Actualités :: L’enregistrement des naissances, une priorité pour le Burkina

L’Afrique vit un drame quant à la reconnaissance de ses enfants à l’enregistrement des naissances.
Le Burkina Faso n’échappe pas au phénomène. En effet, les pays africains connaissent toujours un faible taux d’enregistrement des enfants à l’état civil.

Une situation préoccupante dans les pays d’Afrique centrale et occidentale où les statistiques révèlent que seulement un enfant sur trois (1/3), à sa naissance, est enregistré à l’état civil.

Selon l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), le Burkina Faso comptait en 2004, cinq millions d’enfants de zéro à dix-huit ans ne possédant pas d’acte de naissance ou de jugement supplétif d’acte de naissance. Les raisons de ce faible taux sont à rechercher entre autres, dans l’éloignement des centres d’état civil, la pauvreté des familles burkinabè, le déficit de l’information et l’insuffisance de formation des agents de l’état civil.

Pourtant, le Burkina Faso doit être fier de la jeunesse de sa population. En effet, les jeunes de zéro à dix-neuf ans représentent 60 % de la population totale, soit environ 7 millions. Ce qui constitue, du point de vue des spécialistes des questions du développement, un atout. Conscientes de l’urgence de la question, les autorités burkinabè ont entamé un plaidoyer pour l’implication de tous, à commencer par les décideurs politiques, les leaders d’opinion, les autorités administratives, coutumières, religieuses, etc.

Chacun selon sa position, doit peser de tout son poids pour inculquer à la population, le réflexe de l’enregistrement systématique des naissances dans les délais impartis par les dispositions légales.

Au demeurant, le plaidoyer sur l’enregistrement des naissances des enfants de zéro à dix-huit ans est-il envisagé par un comité interministériel pour contribuer à résorber ce déficit et remettre le Burkina Faso sur la sellette du développement humain durable. L’objectif de ce comité étant d’accroître le taux d’enregistrement des naissances au Burkina Faso de 33 % à 75 % d’ici à la fin 2009.

Charles OUEDRAOGO

Sidwaya

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