Les rideaux sont levés sur la 16e édition du Festival international des masques et des arts de Dédougou (FESTIMA). Le top de départ des activités entrant dans le cadre de cette manifestation culturelle a été donné ce 18 avril 2024 en présence du ministre en charge des affaires foncières Mikaïlou Sidibé, de la présidente de la Commission nationale des droits humains, Gonta Alida Henriette Da et des autorités locales.
La 16e édition du Festival international des masques et des arts de Dédougou (FESTIMA) bat son plein depuis l’après-midi du 18 avril 2024. C’est Mikaïlou Sidibé, ministre de l’urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat qui a procédé au lancement officiel de l’événement signant du coup le retour de cette manifestation culturelle et de sauvegarde du patrimoine vivant qu’est le masque après le rendez-vous manqué de 2022 pour cause d’insécurité dans la région de la Boucle du Mouhoun.
- Le ministre Sidibé a lancé l’édition 2024 du FESTIMA
Le ministre s’est réjoui de la tenue de la 16e édition du FESTIMA qui participe de la célébration du riche patrimoine culturel de la région voire du Burkina Faso. Mikaïlou Sidibé a rendu un hommage appuyé à l’Association pour la sauvegarde des masques (ASAMA), porteuse de l’idée du festival. Cette association œuvre depuis 1995 à pérenniser le masque qui, en plus de ses fonctions sacrée et profane, incarne un potentiel identitaire et joue un rôle moteur dans l’intégration des communautés, selon le ministre en charge des affaires foncières.
- Les masques de Mamou en attente de prester
A l’en croire, le terrorisme ne doit pas priver les Burkinabè de leurs identités et traditions. « Au contraire, il nous incombe de les préserver et de les transmettre aux générations futures », se convainc le ministre. Car, dit-il, « le masque africain est bien plus qu’un simple ornement. Il incarne notre histoire, nos croyances, nos valeurs et notre unité. Il est le reflet de notre diversité, de notre créativité et de notre résistance face à l’adversité ». La résilience des populations locales a été louée par le ministre Sidibé. Il a saisi l’occasion pour inviter l’ensemble des acteurs à cultiver la solidarité.
- L’arrivée des masques de Soukuy sur l’aire de la cérémonie
Célébrer le masque et le mois du patrimoine
Par ailleurs, M. Sidibé a jugé que le choix de la date du 18 avril pour lancer le FESTIMA est la preuve que ASAMA veut faire d’une pierre, deux coups. « ASAMA ne célèbre pas que le masque en plaçant le début du 16e FESTIMA à la date du 18 avril. Elle participe activement à la célébration du mois du patrimoine consacré par le gouvernement du Burkina Faso pour magnifier l’incommensurable patrimoine culturel généré par les communautés et qu’elles entretiennent pour les générations futures », a martelé le natif de la Boucle du Mouhoun.
- Les masques de Dédougou en prestation.
Avant le ministre, les porte-paroles des parrains et des coutumiers de Dédougou, le secrétaire exécutif de l’ASAMA et le président de la délégation spéciale communale de Dédougou se sont succédé à la tribune. Chacun a exprimé sa satisfaction de voir le FESTIMA reprendre sa place dans le paysage culturel de la région. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]
Yacouba SAMA
Lefaso.net
