Le ministre en charge des sports et de la culture du Niger, le colonel-major Abdourahamane Amadou, a donné le coup d’envoi des sports traditionnels de la Semaine nationale de la culture, ce lundi 29 avril 2024 au stade Wobi de Bobo-Dioulasso. La lutte traditionnelle et le tir à l’arc sont les sports retenus pour la compétition.
La compétition des sports traditionnels de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture enregistre 232 lutteurs repartis en deux catégories : le pool jeunes qui comprend les lutteurs âgés de 15 ans à 17 ans pour les filles et les garçons ; et le pool adulte qui comprend les 18 ans et plus.
Pour le tir à l’arc, au total 39 archers seront en compétition, dont 9 dames et 30 hommes. Ces jeux sportifs se déroulent du 29 avril au 2 mai 2024 au plateau de basket-ball du stade Wobi pour la lutte traditionnelle et le tir à l’arc, du 2 au 4 mai du côté sud du terrain de football du même stade.
Le coup d’envoi des sports traditionnels de la semaine nationale de la culture a été donné par le colonel-major Abdourahamane Amadou, le ministre en charge des sports et de la culture du Niger, pays invité d’honneur à cette 21e édition. C’était en présence du ministre en charge des sports burkinabè Aboubakar Sawadogo et du ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo.
La lutte traditionnelle est un sport roi au Niger, elle est pratiquée annuellement. Nous avons récemment organisé notre 44e championnat qui regroupe toutes les régions du Niger. Chaque région sélectionne les dix meilleurs et c’est une semaine d’activité intense qui retrace la lutte dans tous ses aspects et d’autres aspects culturels. Je vois une ressemblance correcte de ce que nous faisons au Niger. Il faut voir comment nous pouvons intégrer ce sport au sein de nos pays de l’AES. », a indiqué le ministre nigérien.
Ces sports traditionnels vont rehausser l’éclat de la Semaine nationale de la culture, selon le ministre en charge des sports burkinabè, Aboubakar Sawadogo.
« La lutte traditionnelle au Burkina Faso, ne concerne plus uniquement la Boucle du Mouhoun. Le tir à l’arc ne se limite pas au Sud-ouest, les carquois et les flèches, on les retrouve partout dans les régions du Burkina », a-t-il laissé entendre.
En rappel, les athlètes présents à la compétition de lutte traditionnelle ont été qualifiés à l’issue des éliminatoires des semaines régionales de la culture organisées dans les différentes régions, et à l’issue desquelles les quatre meilleurs lutteurs par catégorie de pool ont été qualifiés.
HFB
Yentemma Alex Lankoandé (Stagiaire)
Lefaso.net
