Actualités :: Etudes et musique : Dozo Zebson a su s’accrocher aux deux activités

Vie d’élève et musique ne font pas toujours bon ménage. Dans les lycées et collèges, le constat est que très souvent, les élèves délaissent leurs cours pour se lancer dans la musique. Ce n’est pas le cas de Azaïdi Zèba alias Dozo Zebson. Actuellement étudiant en marketing et communication, le jeune a commencé à chanter depuis le collège avec un groupe d’amis. La tête sur les épaules, il a très vite compris que réussir ses études serait un atout dans la construction de sa carrière musicale. Dans l’interview qu’il nous a accordé, il explique comment il a pu concilier les deux activités.

Lefaso.net : Quand et comment avez-vous commencé à chanter ?

Dozo Zebson : J’ai commencé la musique depuis le collège mais surtout à partir de la classe de 3e. Tout a commencé à l’école avec les freestyles entre camarades et c’est de là que l’on a décidé d’aller enregistrer une chanson pour voir ce que ça va donner. Après ce premier enregistrement, nous avons été satisfaits du résultat et du coup, nous avons continué. Mais j’évolue en carrière solo depuis 2019 et en auto production. J’ai à mon actif six singles et un clip disponible sur YouTube.

Comment avez-vous réussi à concilier les études et la musique ?

Etant donné que ce sont des « battles » que l’on organisait au lycée avant l’obtention du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), je me suis vite habitué. L’année où nous avons enregistré notre premier son, nous avons réussi à notre examen du BEPC, donc ça nous a encouragé. A aucun moment, la musique n’a influencé négativement mes études. Disons aussi que comme c’était une musique engagée, c’était en rapport avec les cours donc j’ai essayé de comprendre pour m’inspirer de ça. J’ai ainsi fait mes chansons et mes études parallèlement.

Quels étaient vos rapports avec vos enseignants ainsi que vos camarades, vu que vous chantez ?

C’étaient de bons rapports. J’étais encouragé par le proviseur de mon lycée et les professeurs aussi donc les élèves aussi se sont adaptés. Tous les événements que l’on organisait, que ce soit les kermesses ou les activités culturelles, j’étais dans le programme.

Qu’en est-il de vos parents ?

Mes parents n’avaient pas de soucis puisque les professeurs d’école m’ont appuyé. Comme je l’ai dit c’est une musique engagée qui conscientise et sensibilise. Ce ne sont pas des chansons sans sens donc les professeurs ont vu que c’était bien. Certains utilisaient mes textes pour composer des devoirs de classe. Donc ils ont contacté mes parents pour leur parler de l’impact de mes chansons. C’est ainsi qu’ils m’ont encouragé et moi j’ai eu doublement la force de continuer.

Dans vos textes engagés quels sont les causes qui vous tiennent à cœur ?

Au début, c’était la sensibilisation sur la prise de la drogue en milieu scolaire et je pense que c’est le son qui m’a lancé. La chanson avait pour objectif de sensibiliser les élèves sur les dangers de la drogue qui n’est pas bonne et qui cause de nombreux dégâts chez les jeunes. Il y a la sensibilisation, il y a l’exhortation à la paix au Burkina Faso et puis il y a l’amour souvent dans un rythme d’ambiance ‘‘amapiano’’. Il y a aussi les rythmes du Burkina Faso.

Quels sont vos rapports avec le milieu du showbiz en tant que jeune artiste ?

Je crois qu’il n’y a pas de soucis. On collabore bien. Chacun est prêt pour l’autre et puis s’il y a des événements où si on peut se soutenir, on le fait. Aussi, s’il y a des évènements et que l’un ou l’autre a des occupations et ne peut pas s’y rendre, on essaie de se comprendre. Je n’ai pas de problèmes avec les autres artistes de la nouvelle génération ou de l’ancienne génération.

Quelle est l’actualité musicale de Dozo Zebson ?

Je travaille sur ma dernière sortie ‘‘Ralogué’’ qui est en tendance actuellement sur Tiktok avec plus de 2.000 vidéos sur la chanson. Il y a le clip que je prépare et que je vais lancer d’ici là. La carrière est un peu compliquée à faire décoller mais je m’en sors grâce aux prestations. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Promotion culturelle : La SNC et la fondation Festival (...)
Médias et culture : « La culture vit au Burkina mais la (...)
Kundé 2024 : Six artistes internationaux et quatre (...)
SNC Bobo 2024 : L’exposition de livres, une caverne (...)
SNC Bobo 2024 : Des exposants se plaignent de (...)
Burkina / SNC 2024 : Les "boys" sont également sur le (...)
« Les lieux sacrés sont eux-mêmes leurs propres gendarmes (...)
SNC/Bobo 2024 : L’Association burkinabè des domaines (...)
SNC/Bobo 2024 : Les cordons bleus sont au four et au (...)
SNC Bobo 2024 : 232 lutteurs et 39 archers sont en lice (...)
SNC 2024 : C’est parti pour les activités littéraires
SNC/Bobo 2024 : Des visites de sites touristiques au (...)
SNC Bobo 2024 : Le marché des arts est lancé, 27 œuvres (...)
SNC/Bobo 2024 : Le village des communautés a officiellement
SNC Bobo 2024 : Les frères Ouattara présentent une (...)
SNC Bobo 2024 : Orabank Burkina à la conquête des clients (...)
Semaine nationale de la culture : La 21e édition ouvre (...)
SNC Bobo 2024 : Le ministre Serge Poda ouvre (...)
SNC Bobo 2024 : 2 000 enfants seront initiés aux (...)
SNC 2024 : Message du Dr Bougouma Edith Christiane, ‘’ (...)
SNC Bobo 2024 : L’Union européenne met en lumière les (...)

Pages : 0 | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | ... | 4494


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés