Actualités :: Burkina/ Environnement : Un manuel de gestion des plaintes en cours de (...)

L’atelier de validation du manuel de gestion des plaintes du Mécanisme de gestion des plaintes (MGP) du Projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+) a eu lieu à Ouagadougou ce jeudi 25 janvier 2024. Les parties prenantes ont examiné, amendé, validé et adopté le manuel de gestion des plaintes et la structure du MGP du PGPC/REDD+.

Concrètement, cette rencontre a permis de soumettre le manuel à l’examen et aux amendements des acteurs et partenaires du projet. Aussi, de recueillir et de prendre en compte les suggestions et observations des acteurs et partenaires. En outre, de valider et d’adopter le manuel pour permettre la mise en place effective des organes de la gestion des plaintes. L’atelier a également servi de cadre pour préparer les acteurs à accompagner la mise en œuvre du mécanisme de gestion des plaintes, présenter le Laboratoire citoyennetés, opérateur de mise en œuvre du MGP et du suivi communautaire, présenter la feuille de route de mise en œuvre des activités du MGP et du suivi communautaire. Enfin, il a permis de définir les prochaines étapes du renforcement du système national de gestion des risques sociaux, notamment pour le mécanisme de gestion de plaintes des projets et programmes au niveau national.

Prévenir les conflits

Le MGP est un processus non judiciaire de règlement de différends par lequel les parties prenantes du projet peuvent soumettre leurs préoccupations, requêtes, plaintes en lien avec les activités du PGPC/REDD+ et recevoir des réponses appropriées. C’est également une méthode de prévention, de collecte et de traitement des requêtes et plaintes qui permet d’anticiper les conflits ou d’y répondre de manière systématique.

C’est le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, Roger Baro qui a prononcé le discours d’ouverture de l’atelier. Il a précisé que le PGPC/REDD+ impacte la vie des communautés. « Le projet va toucher la question foncière. Il y a des espaces qui vont être aménagés. Cela ne va pas se dérouler sans couac. Il a donc été prévu un mécanisme de gestion des plaintes afin que les difficultés qui vont être rencontrées dans le cadre de la mise en œuvre du projet soient gérées de manière concertée et apaisée dans l’optique de favoriser la cohésion sociale. « Nous sommes dans un contexte difficile à cause de l’insécurité. Il n’est donc pas utile d’ouvrir d’autres fronts dans la mise en œuvre du projet » a-t-il justifié. Il a souligné que l’élaboration du document s’est fait de manière consensuelle.

Roger Baro a exigé des responsables des communes concernées plus d’implication pour la réussite du projet

Il faut noter que le PGPC/REDD+ va permettre de renforcer la gestion durable des paysages et d’améliorer la génération de revenus dans les zones forestières ciblées au Burkina Faso.

Le coordonnateur du PGPC/REDD+, Jean Bosco So a notifié que le projet s’étale sur huit régions et 96 communes vont en bénéficier. Il a indiqué que le Burkina Faso a bénéficié de projets pilotes du Programme d’investissement forestier (PIF), dont les résultats ont été à la hauteur des attentes. C’est à la suite de cet épisode, qu’il a été initié le PGPC/REDD+. Le projet va être mis en œuvre de 2022 à 2028. Il est essentiellement financé par la Banque mondiale qui a déboursé 68 750 000 000 de FCFA et l’État du Burkina Faso qui a mobilisé 6 600 000 000 FCFA. Le projet a coûté 75 350 000 000 FCFA.

Jean Bosco So a affirmé que le projet va permettre de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre au Burkina Faso

Concrètement, le PGPC/REDD+ va renforcer la protection, la réhabilitation et la gestion participative des espaces boisés dans les terroirs communaux à travers le financement de 96 projets de développement intégré communaux, 184 sous projets de petites entreprises, 20 sous projets de moyennes entreprises et 444 Plans de développement d’entreprises (PDE) des filières karité, moringa, néré, baobab et bio-compost au profit des communes d’intervention du projet pour un coût global de plus de 30 milliards de FCFA.

SB
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