Actualités :: Burkina / Environnement : Des acteurs examinent la mise en œuvre du (...)

Ouagadougou abrite la quatrième session du comité de suivi régional du programme PAPBio. La rencontre entre les acteurs du projet va durer deux jours. Elle a débuté ce lundi 18 et prendra fin le 19 décembre 2023. Le projet est financé par l’Union européenne.

Le programme PAPBio est mis en œuvre dans les différents pays de l’Afrique de l’Ouest. Il vise de manière spécifique à atteindre une protection intégrée de la biodiversité et des écosystèmes fragiles. Et une résilience renforcée face aux changements climatiques.

Le projet est construit sur la base de deux composantes. La première est dédiée à la mise en œuvre de huit projets de terrain visant la gestion durable des aires protégées et leurs zones périphériques. La deuxième composante est constituée d’un seul projet. Elle traite des questions de gouvernance régionale des aires protégées et de sécurité. Ces projets sont mis en œuvre par une diversité d’opérateurs dont certains sont réunis en consortium.

Le représentant de la directrice générale de l’Union internationale pour la conservation de la nature, Dr Arsène Sanon

L’objectif de la session est de rendre compte au comité de suivi régional de manière efficace de l’état de la mise en œuvre du programme depuis son démarrage.

Le représentant de la directrice générale de l’Union internationale pour la conservation de la nature programme Afrique du Centre et de l’Ouest, Dr Arsène Sanon, a indiqué que pendant ces deux jours de rencontre, les acteurs vont évaluer l’état de la mise en œuvre, mais aussi essayer de trouver des solutions aux difficultés que rencontre le programme, afin d’aboutir aux résultats escomptés.

« La session du comité de suivi régional du PAPBio qui nous rassemble aujourd’hui a pour rôle essentiel d’examiner et de valider la mise en œuvre ainsi que les progrès réalisés par le programme. Elle permet ainsi de renforcer l’adéquation entre les projets et les actions de terrain d’une part, et les attentes réelles des populations en matière de conservation des ressources naturelles et de développement socio-économique au niveau de la région d’autre part. A terme, ce suivi devrait permettre d’optimiser les bénéfices du programme au profit des bénéficiaires. Et cet exercice est d’autant pertinent qu’il devrait permettre de consolider l’héritage d’impacts écologiques et socio-économiques que le programme devra laisser après sa mise en œuvre », a indiqué le Dr Sanon.

Le représentant de l’Union européenne Alvaro Francisco Bellafont

Selon le directeur général de l’Office national des aires protégées, Benoît Douamba, au Burkina Faso les aires protégées connaissent plusieurs difficultés. A cet effet, il trouve que le projet PAPBio est un grand appui pour les différents parcs nationaux. « Nos parcs ont bénéficié d’un certain nombre d’appuis notamment en ce qui concerne les moyens pour opérationnaliser la gestion de nos forêts, notamment la lutte contre le braconnage et toutes les formes de criminalités environnementale qui se passent sur le terrain. Le projet nous a permis d’évaluer plusieurs de nos aires protégées. Parce que pour pouvoir prendre des décisions, il faut vraiment évaluer. Et l’évaluation nous a permis de voir les priorités d’actions qu’on doit faire sur le terrain », a fait savoir le directeur général de l’Office national des aires protégées.

Il a notifié que les différentes rencontres avec les acteurs du secteur d’autres pays leur permettent de parfaire la gestion des aires protégées du pays.

Le représentant de l’Union européenne, Alvaro Francisco Bellafont, a souligné que le comité va examiner et valider l’état de mise en œuvre technique et financière mais aussi les progrès réalisés par les opérateurs du PAPBio.

Le directeur général de l’office nationale des aires protégées, Benoît Douamba

Le représentant de l’Union européenne a notifié qu’un focus sera fait sur quelques activités majeures entrant dans le cadre de la finalisation du programme PAPBio. Il a par ailleurs annoncé la mise en œuvre d’un nouveau projet dénommé « NATURAFRICA » qui va assurer la continuité du soutien de l’Union européenne aux politiques sectorielles régionales de préservation de la biodiversité et de gestion durable des pays prioritaires de conservation.

Il espère que les bonnes pratiques du projet PAPBio et les recommandations du présent atelier puissent être bien prises en compte dans le nouveau projet NATUREAFRICA.

Le programme a débuté en 2018 et il prendra fin en juin 2024.

Rama Diallo
Lefaso.net

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