Actualités :: Environnement au Burkina : Le volet national du « Portefeuille thématique (...)

Pour répondre aux défis de la lutte contre la dégradation des ressources naturelles et le changement climatique dans quatre pays de la sous-région, dont le Burkina Faso, un nouveau projet a été mis en place. Il s’agit du projet dénommé « Portefeuille thématique climat Sahel (PTCS) » qui a été développé pour renforcer la résilience des populations en ces temps de changement climatique et de dégradation des ressources naturelles. Le volet Burkina Faso du projet a été officiellement lancé par la ministre en charge de l’environnement, Dr Maminata Traoré/Coulibaly, en compagnie de l’ambassadeur du royaume de Belgique, Jean-Jacques Quairiat, ce jeudi 22 septembre 2022 à Ouagadougou.

Améliorer la gestion intégrée des ressources naturelles et restaurer de manière durable les écosystèmes naturels du Sahel dans la lutte contre la désertification et les conséquences négatives des changements climatiques. C’est l’objectif global de ce projet régional « Portefeuille thématique climat Sahel (PTCS) », dont le lancement officiel du volet national (Burkina Faso) est intervenu ce 22 septembre 2022 à Ouagadougou. C’est un projet de cinq ans (2022-2026) qui sera exécuté dans treize communes de trois régions du Burkina, à savoir le Centre-est, le Centre-nord et le Plateau central.

Vue des acteurs du monde de l’environnement prenant part au lancement officiel du PTCS

Le PTCS, il faut le souligner, est mis en œuvre par l’agence belge de développement dénommé Enabel et financé par le royaume de Belgique à près de 8 milliards de FCFA pour le volet Burkina Faso. Sa mise en œuvre sur le terrain s’est faite en collaboration avec les partenaires principaux comme les ministères en charge de l’environnement, des finances et de l’agriculture.

Dr Maminata Traoré/ Coulibaly, ministre en charge de l’environnement

Le lancement officiel dudit projet a été effectué par le ministre en charge de l’environnement, Dr Maminata Traoré/ Coulibaly, qui a salué sa mise en œuvre au Burkina, parce que les impacts du changement climatique sont réels sur le terrain et il faut mener des actions pour les contrer. Et à l’en croire, ce projet va permettre de travailler pour inverser la tendance, augmenter la résilience des populations sur tous les plans. « Et j’insiste sur le suivi, parce que le plus important c’est de pouvoir atteindre les objectifs fixés dès le départ », a-t-elle souligné. Tout en attirant l’attention des responsables sur le terrain à suivre de près le projet et à s’impliquer pour que les erreurs qui seront constatées puissent être corrigées au fur et à mesure pour l’atteinte des objectifs et pour le bénéfice des populations bénéficiaires.

Jean-Jacques Quairiat, ambassadeur du royaume de la Belgique

Pour l’ambassadeur du royaume de Belgique, Jean-Jacques Quairiat, qui a pris part au lancement officiel du projet, l’environnement et le changement climatique constituent de nombreux défis partout. Et c’est de la responsabilité de tous, donc celle du royaume de Belgique et du Burkina Faso de pouvoir mener toutes les actions possibles pour atténuer les impacts et les conséquences négatives du changement climatique afin de renforcer la résilience des populations, a laissé entendre le diplomate.

Cyrille N. Koné, manager du projet Portefeuille thématique climat Sahel

Plusieurs activités pour restaurer les terres

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce PTCS, plusieurs activités sont programmées pour la restauration des terres. Au titre des activités programmées, on note notamment la mise à l’échelle des pratiques de conservation des eaux et des sols, le conseil à l’exploitation familiale en agroécologie et aux systèmes alimentaires durables.

Une photo de famille marquant le lancement de ce PTCS

En plus de celles-ci, il est également prévu la promotion et l’appui aux filières de produits forestiers non ligneux et des micro-initiatives dans le domaine de l’économie verte, la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) dans les communes d’intervention des bassins du Nakambé et du Niger, le renforcement de la société civile burkinabè en matière de leadership dans la gouvernance climatique, le plaidoyer et la communication et autres.

A terme, il est prévu la restauration d’au moins 10 000 hectares de terres dégradées, selon le manager du projet, Cyrille Nonla Koné. Pour que cela puisse marcher, toutes les parties prenantes ont été mises à contribution notamment les autorités centrales, locales et les populations elles-mêmes.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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