Actualités :: « Le riz burkinabè peut concurrencer n’importe quel riz au monde », selon (...)

Un accent particulier est mis sur la chaîne de production et celle de la transformation du riz dans l’initiative présidentielle : « produire un million de tonnes de riz ». Dans les Hauts-Bassins, les capacités des usines de transformation ont été augmentées à cet effet. Le Centre de transformation agro-alimentaire polyvalent de Matourkou, abrite une usine de transformation de riz exploité par l’entreprise « NaFaso industrie SA ». A cinq kilomètres de Bobo Dioulasso, sur la route de Bama, se trouve l’usine de transformation du "riz cheval".

"NaFaso industrie SA" a été mise en place dans le cadre d’un partenariat public-privé. Elle a une capacité de plus de 3000 tonnes par an. Trois variétés de riz y sont produites. Ces variétés ont été retenues en raison de leur forte demande par les consommateurs, foi du directeur général du centre, Idrissa Sawadogo, de « NaFaso industriel SA ». Le produit fini s’appelle « Neema », ce qui signifie « bon » en langue dioula. Il est conditionné dans des sacs de 5 et 25 kg.

DG de NaFaso industrie SA

Selon lui, l’unité de transformation fait un chiffre d’affaire d’environ deux milliards de francs CFA par an. « A l’heure actuelle, le riz burkinabè peut concurrencer n‘importe quel riz au monde. Nous avons la trieuse optique, qui est une machine de dernière génération permettant d’extraire tous les éléments étrangers dans le riz », a-t-il lancé. Cette année, 1 300 tonnes de riz ont pu être collectés. Pour cette année les prévisions visent la barre de 5 000 tonnes. Une des forces de cette unité de transformation, c’est qu’elle a une ligne budgétaire arrêtée en avance pour acheter le riz des producteurs en argent comptant dès les récoltes.

Le riz "Neema" dans des sacs de 25 kg

Le Centre est aussi « un haut lieu » de jeunes apprenants. « Cette année, nous avons reçu en formation près de 300 jeunes élèves et étudiants. Nous leur impulsons une nouvelle façon de transformer le riz », a-t-il soutenu. D’après le président directeur général de « NaFaso industrie SA », Abdoulaye Sawadogo, une usine d’une plus grande capacité est en vue dans les prochains mois. Tout ceci, a-t-il fait savoir, vise à contribuer à l’atteinte des résultats escomptés dans le cadre de l’initiative présidentielle : « produire un million de riz ».

Président directeur général de « NaFaso industrie SA », Abdoulaye Sawadogo

"Riz cheval", un accent particulier sur le vannage

A cinq kilomètres de Bobo Dioulasso, sur la route de Bama, se trouve également une unité de transformation appelée « Riz cheval ». La particularité de cette usine est qu’elle emploie exclusivement des jeunes filles. Des explications du fils du PDG, Souleymane Traoré, le « Riz cheval » renvoie à la qualité. Une autre distinction, c’est que l’accent est mis sur le vannage pour garantir non seulement la propreté du riz transformé mais aussi sa pureté. L’usine a une capacité de production journalière de dix tonnes. « Notre riz se comporte très bien sur le marché si bien que nous avons souvent des ruptures de stock », s’est-il réjoui. Le sac de 25 kg est vendu dans les boutiques, selon les variétés, à 12 000, 9000 et 7000 francs CFA.

Le “Riz cheval” se comporte très bien sur le marché

Pour le directeur régional de l’agriculture des Hauts-Bassins, Julien Ouédraogo, la région compte une dizaine d’unités de transformation de riz. Elle a un potentiel rizicole "énorme". Ces unités, a-t-il ajouté, sont en relation avec les producteurs et le ministère en charge de l’agriculture. « La filière riz se porte très bien au Burkina Faso de façon générale », a-t-il déclaré.

Selon le DR de la région des Hauts-Bassins, Julien Ouédraogo, l’espoir est permis

Dans les Hauts-Bassins, l’initiative présidentielle prévoit une production d’environ 200 000 tonnes de riz, soit 1/5 de la production globale. Pour cela plusieurs activités ont été menées pour soutenir les producteurs afin d’atteindre cet objectif. Il s’agit de la subvention de labour à l’engrais en passant par les semences améliorées. Environ 600 ha sont exploités dans les communes de Sana, de Samorogouan, etc, dans la région des Hauts-Bassins. « Nous sommes sur la bonne voie et l’espoir est permis », a-t-il conclu.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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