Actualités :: Filière miel et produits dérivés : Les acteurs de Bobo-Dioulasso outillés sur (...)

Le Secrétariat technique de l’apiculture (STA) a organisé le mardi 1er décembre 2020 à Bobo-Dioulasso, une formation des producteurs, transformateurs et commerçants de miel et produits dérivés sur la traçabilité.

Cette formation a pour objectif de renforcer les capacités techniques des producteurs, transformateurs, et commerçants sur la traçabilité des produits alimentaires dont le miel, en vue d’une amélioration hygiénique de leurs produits.
En effet au niveau interne, les apiculteurs se retrouvent souvent avec d’importantes quantités de miel sous le bras ne sachant où et comment assurer son écoulement tandis que d’autres endroits sont en manque.

Les participants

Par ailleurs la production et la transformation ne sauraient pas recevoir le consentement des consommateurs sans lequel tous les efforts sont vains.
Dans ce contexte, les acteurs des trois maillons du miel que sont la production, la transformation et la commercialisation doivent se familiariser avec la notion de traçabilité qui permettrait de remonter un circuit afin de retrouver l’origine d’un problème lié au produit, toute chose qui éviterait que les produits entiers d’une unité ne soient déclassés ou retirés du circuit.

Comme souligné par Issoufou Nana, secrétaire technique de l’apiculture, en termes de production et de commercialisation, le consommateur a besoin de savoir d’où vient ce miel, dans quelles conditions il a été produit et quelles sont ses qualités pour qu’il en consomme avec certitude et agréablement. Pour cela, ils attendent des participants qu’ils s’approprient les bonnes pratiques en matière de production de miel, de transformation et de commercialisation et surtout qu’ils respectent les conditions d’hygiène en matière de production, d’identifier les points critiques lorsqu’ils ont des problèmes qu’ils puissent trouver des solutions par rapport à la formation qu’on va leur donner.

Issoufou Nana, secrétaire technique de l’apiculture

Au-delà de cette formation en collaboration avec la Chambre de commerce pour la mise en œuvre, les participants bénéficieront selon Issoufou Nana, d’accompagnement sur le terrain à travers le projet PACAO qui appuiera les apiculteurs en kits de productions (ruches et combinaisons), l’acquisition de miellerie ou d’équipements de transformation et même de l’énergie solaire pour pouvoir transformer.

Se conformer à la norme internationale

Cyr Appolinaire Zongo, secrétaire général de l’interprofession miel du Burkina Faso a tenu à rappeler que la filière miel est une filière innovante aujourd’hui au Burkina mais avec de plus en plus d’acteurs qui s’y intéressent et qui s’y investissent. Par ailleurs, ils ont des produits qui tendent à être commercialisés hors du Burkina et même dans les pays européens. Pour cela, il convient donc que les acteurs puissent se conformer à la norme internationale parce que déjà il y a une qualité qui existe, mais pour améliorer davantage, il convient pour eux que les acteurs puissent bénéficier d’une formation en matière de traçabilité de sorte à ce qu’il soit présenté au niveau international des produits qui sont compétitifs.

Cyr Appolinaire Zongo, secrétaire général de l’interprofession miel du Burkina Faso

Aussi, le secrétaire général de l’interprofession miel du Burkina Faso a formulé comme attente la continuité, car à l’issue de cette formation il faut encore organiser les acteurs de sorte à ce qu’ils puissent entrer de façon conséquente dans la norme, qu’ils puissent appliquer les étapes de la traçabilité et pouvoir aussi commercialiser. Par ailleurs, aller à l’international pour commercialiser demande qu’ils puissent mobiliser un certain nombre de ressources que ce soit les ressources humaines, économiques, financières et aussi d’un accompagnement des autorités.

Photo de famille

En ce sens, avec le STA qui est leur partenaire, ils entendent continuer de solliciter les partenaires financiers afin qu’ils puissent les accompagner dans ce processus.
La présente formation bénéficie du soutien du Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest volet Burkina Faso (PACAO-BF) financé par l’Union européenne et est mise en œuvre par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Haoua Touré
Lefaso.net

Une mosquée de vendredi pour le secteur 18
Protection de l’enfant : Deux mois pour sensibiliser les (...)
Mortalité maternelle et néonatale : appel à la mobilisation
Ministère dela santé : Partenariat renforcé avec les (...)
Affaire de parcelle au secteur 15 : Le mur et la mosquée (...)
Police spéciale à l’université : Du boucan pour rien (...)
Fait divers : Un voleur dans un célibatérium
Commission africaine des Droits de l’Homme et des (...)
Gendarmerie : Le professionnalisme des directeurs (...)
Entreprise Oumarou Kanazoé - ex-travailleurs : Médiation (...)
Promotion des droits humains : "Le Burkina, un exemple (...)
5e Forum pharmaceutique international : S’engager plus (...)
Sida, tuberculose et paludisme : Le mécanisme du Fonds (...)
L’éducation bilingue : une alternance sûre pour (...)
Les faits divers de Sacré : Les frayeurs de Koumbo
Fait divers : Un enfant, une mère,"deux pères"
Célébration du Maouloud 2004 : Un questionnement autour (...)
Journée mondiale sans tabac : Ces chiffres à vous donner (...)
Perception de Bittou : L’escroc du voleur sous les (...)
Région Sud-Ouest : Déficit de personnel dans les centres (...)
Action sociale : Une politique nationale à l’horizon

Pages : 0 | ... | 36183 | 36204 | 36225 | 36246 | 36267 | 36288 | 36309 | 36330 | 36351 | ... | 36645


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés