Actualités :: Congrès extraordinaire du CDP : Une relecture des textes du parti, en (...)

L’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), tient le dimanche, 16 juin 2019 à Ouagadougou, un congrès extraordinaire en vue de se conformer à ses textes, précisément, par la relecture de la composition de son organe dirigeant, le Bureau politique national (BPN). A cinq jours de cette instance suprême du parti, la direction politique a animé une conférence de presse ce mardi, 11 juin 2019 à son siège national, à Ouagadougou, pour faire le point des préparatifs. « Tout est fin prêt », rassurent les responsables du parti.

En l’absence du président du parti (qui serait en déplacement, à l’extérieur), c’est le vice-président du parti, chargé des questions politiques, Achille Marie-Joseph Tapsoba, qui a conduit la sortie médiatique, entouré d’autres membres de la direction. A en croire les conférenciers, ‘’tout est fin prêt’’ pour ce rendez-vous de dimanche, 16 juin 2019 à 10 h à la Maison du peuple, à Ouagadougou.

« Nous tenons surtout à souligner que ce n’est nullement le congrès de désignation du candidat du parti à l’élection présidentielle de 2020, comme véhiculé dans certains milieux, mais bien pour toiletter nos textes afin d’être en adéquation avec nos délibérations », a clarifié le vice-président du parti, principal intervenant à la conférence.

Il a ensuite fait une genèse de la situation qui justifie la tenue de ce congrès extraordinaire. En effet, peut-on résumer, depuis le dernier congrès, tenu en mai 2018, le parti vit une situation qui ne respecte pas l’esprit de ses textes. Selon les explications, il y a un décalage entre le nombre requis pour le Bureau politique national (BPN, organe de décision du parti) et la réalité actuelle ; tandis que les textes du parti prévoyaient 600 membres, ce nombre est passé à plus de 1000 à l’issue du dernier congrès. D’où la convocation de ce congrès extraordinaire pour se conformer (les délibérations d’un congrès ne pouvant être remises en cause que par un autre congrès).

« Si nous sommes arrivés à là, c’est parce qu’au sortir de notre VIIème congrès, il était difficile d’avoir une situation exacte du BPN avec la vague de démissions actées et non-actées que nous avons connues », détaille M. Tapsoba, revenant sur le processus de constitution du BPN (voire interview CDP : L’enjeu du congrès extraordinaire, la démission du député Daniel Sawadogo du BEN, la lettre de Blaise Compaoré,…avec le secrétaire à l’organisation du parti, Boubacar Sannou).

Répondant à des préoccupations de journalistes, le vice-président du parti, chargé des questions politiques, Achille Marie-Joseph Tapsoba, s’est voulu rassurant sur la « santé » de son parti, en relevant d’abord que depuis le dernier congrès, le CDP a honoré ses engagements vis-à-vis du fonctionnement régulier de ses organes et instances. Or, poursuit-il, le premier critère de santé d’un parti, c’est le fonctionnement régulier et convenable, conformément à ses dispositions statutaires. Il explique ensuite que le parti fonctionne correctement à travers ses structures de base installées sur le territoire. De même, ajoute-t-il, la direction politique nationale organise des mobilisations par ses sorties dans les localités.

Des contradictions internes au CDP, M. Tapsoba les qualifie de normales dans la vie de toute organisation qui se veut démocratique, surtout les partis politiques. Tout en notant que ces contradictions sont propres à tous les partis politiques, Achille Marie-Joseph Tapsoba juge cependant que leur expression doit se faire dans le respect des textes du parti. Et c’est en cela qu’il qualifie d’« indiscipline caractérisée », des comportements de certains cadres de son parti, notamment dans ce qu’il convient de qualifier ‘’affaire candidature de Kadré Désiré Ouédraogo à la présidentielle de 2020 (http://lefaso.net/spip.php?page=web-tv-video&id_article=88071&rubrique2)’’.

Du reste, sur cette actualité relative à la présidentielle de 2020, le conférencier affirme que le CDP n’a pas encore organisé de procédure pour désigner son candidat. Il invite donc à faire le distinguo « entre le candidat d’un parti, choisi par les procédures du parti, et quelqu’un du parti, qui dit qu’il est candidat en dehors du parti et de ses procédures ».

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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