Après une année passée à la tête du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango se prête au devoir de rédévabilité. En effet, ce jour 12 février 2019 à Ouagadougou, il a présenté le bilan de sa gestion du département en ce qui concerne l’année écoulée, en termes de réalisations, de priorités et de perspectives pour la promotion de la culture et de la destination Burkina Faso.
Comme bilan à dégager de l’année 2018, le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme Abdoul Karim Sango, note la tenue de nombreuses activités culturelles d’envergure comme la Semaine nationale de la Culture, les festivals artistiques, les grands concerts d’artistes nationaux et étrangers, la réalisation de 17 nouvelles sculptures sur le site de Laongo à l’occasion du symposium de la sculpture sur granite de Laongo, les négociations pour le financement du FESPACO etc. Il s’est agi également du respect des règles de bonne gouvernance.
De son rapport financier, il ressort que les frais de voyages sont passés de 74 à 13 millions de FCFA en 2018 et ceux des missions de 21 à 12 millions de FCFA.
Pour ce qui est du secteur du Tourisme, le ministre note une progression du tourisme interne à hauteur de 4,5%, malgré le contexte sécuritaire préoccupant.
En ce qui concerne la plateforme revendicative du Syndicat national des musiciens du Burkina (SYNAMUB), le ministre en charge de la Culture, tout en comprenant les préoccupations de ce syndicat, l’invite cependant à poser les vrais problèmes. Son souhait et son souci étant de trouver des solutions appropriées et de façon concertée aux différentes préoccupations, pour la promotion de la production artistique de qualité.
Pour mémoire, les six points de la plateforme revendicative du SYNAMUB se résument comme suit : la dotation de toutes les chaines de radio et télévision d’un logiciel de comptabilisation des œuvres musicales exploitées ; l’augmentations des cachets des artistes nationaux à 1 000 000 FCFA pour le live et 300 000 pour le playback lors des manifestations organisées par l’Etat ; la représentation du SYNAMUB aux rencontres en lien avec leur sort ; l’audit financier du BBDA et la réduction des frais de location de la salle du CENASA à 100 000 F CFA par spectacle.
Mais notant l’impossibilité pour son département de tout réaliser tout seul, Abdoul Karim Sango appelle les différents acteurs à l’action et à la compréhension.
En termes de perspectives pour 2019, il entend œuvrer à l’adoption d’un statut du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui fête ses 50 années d’existence. Il compte également asseoir un statut des chefs traditionnels. En outre, il prévoit d’opérationnaliser la fusion entre la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso et la Semaine nationale de la culture (SNC). Pour fluidifier la destination Burkina Faso, il sera mis en place un mécanisme de facilitation d’accès au visa.
Tout compte fait, le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, juge le bilan des activités de l’année 2018 satisfaisant.
Mariam Ouédraogo (Stagiaire)
Lefaso.net
Pages : 0 | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | ... | 4494