Le président de l’Association des ressortissants de la région du Centre-ouest (Koudougou) aux Etats-Unis, Jean Bouda, étudiant en Master 2 à Harvard University a rendu visite aux enfants de l’orphelinat Sainte Simone de Koudougou. Au nom de ses compatriotes de la région vivant aux Etats-Unis, il y a remis un don composé de vivres et du matériel d’hygiène. Marcel Poulma Zoma, président de la délégation consulaire régionale du Centre-Ouest de la chambre de commerce et d’industrie, parrain de ce geste, a aussi contribué à assurer le bien-être des petits pensionnaires.
Du riz, du spaghetti, des sardines, du sucre en poudre, du lait, du savon, de l’huile. C’est ce que Jean Bouda, président de l’Association des ressortissants du Centre-Ouest (Koudougou) aux Etats Unis, a offert à l’orphelinat au nom de tous les compatriotes de Koudougou aux USA qui ont apporté une contribution pour la concrétisation du geste.
- Jean Bouda a remis le don au nom des ressortissants de Koudougou au États-Unis d’Amérique.
‘’Nous nous sommes renseignés auprès de l’orphelinat pour identifier les besoins avant d’effectuer les achats. Il est vrai que ce que nous avons apporté aujourd’hui n’est rien par rapport aux besoins quotidiens de ces enfants, en termes d’alimentation et de soins. Mais notre volonté, c’est d’apporter un accompagnement à notre région et à Koudougou’’, a justifié Jean Bouda, étudiant à l’université de Harvard, (l’une des universités d’élite en Amérique et au monde).
A propos de leur association, il a confié que la structure est jeune et que ce geste est leur deuxième activité après celle qui leur a permis de se rencontrer au pays de l’Oncle Sam le 22 juillet 2018 à New York City au tour d’un BBQ (grillade de viande).
Laurentine Ouédraogo, directrice de l’orphelinat, a salué les donateurs pour avoir pensé aux orphelins et pour les présents qui sont offerts. ’’Notre orphelinat, ouvert en 2007, compte actuellement 45 enfants. Certains sont dans leur famille aujourd’hui d’autres ont été adoptés’’, précise la directrice. Côté difficultés, elle a évoqué la lenteur judiciaire pour l’établissement de certains actes, et à l’action sociale pour l’octroi des documents d’adoption définitive.
Autre souci, c’est la prise en charge des soins des enfants. Elle se réjouit des soutiens constants de partenaires et de bonnes volontés qui viennent en aide à ses pensionnaires. Le parrain, Marcel Poulma Zoma, a remis plus de 150 000 FCFA et a promis installer dans la salle de jeu un écran et un abonnement pour permettre aux enfants de se distraire en regardant des dessins animés.
C.Z.
