Actualités :: Culture : Un festival pour valoriser le potentiel culturel de la communauté (...)

La deuxième édition du Festival culturel de la communauté Kassena-Nankana dénommée « Dwi Joro/Buuri Tigsgo » a ouvert ses portes le vendredi 23 novembre 2018 à Ouagadougou. Placé sous le thème « Culture kassena-nankana, patrimoine et changement climatique », ce festival a rassemblé les peuples Nankana et Kassena du Burkina et du Ghana. Durant trois jours, les participants entendent faire la promotion de leur patrimoine culturel.

Vêtus de tenues traditionnelles, d’accoutrements de danse et de musique, les peuples nankana-kassena se sont donné rendez-vous dans la soirée du vendredi 23 novembre 2018, pour valoriser leur culture.

Outre les natifs des communes burkinabè de Tiebelé, Guiarro, Ziou et Zecco, on dénombre des Ghanéens. Ces derniers viennent de la région de Bolga, dans le septentrion du Ghana. Ils sont de la même communauté que ceux du Burkina.

Pour l’occasion, plusieurs chefs coutumiers ont fait le déplacement. Egalement, l’ambassadeur du Ghana au Burkina, Dr Adam Abdul Rahamana, n’a pas manqué à la fête.
Des battements de tambours, des bonds et des sauts de danseurs ; des troupes d’artistes aux habits multicolores ont émerveillé le public. Des groupes de renom tels que la troupe de Guira et celle de Joodal ont fait vibrer la foule.

Pour le vice-président à l’organisation, Aboudou Dabo, cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de rassemblement de la communauté dispersée par des situations particulières.

Ainsi, le festival s’inscrit dans le cadre de la reconnaissance du peuple Kassena et Nankana qu’il qualifie « de minoritaire au Burkina ».
Par ailleurs, le président du comité d’organisation a relevé que ce festival est un atout pour attirer les touristes dans la province du Nahouri, qu’il trouve « riche en valeurs culturelles ».

Prenant la parole, le parrain de la cérémonie, le ministre de l’Environnement, Nestor Batio Bassière, a salué cette initiative qui rehausse la culture burkinabè.
Plusieurs chefs coutumiers dont les chefs de Pô, de Guiaro, de Tiébélé et de Zecco ont vanté les mérites culturels nationaux avant d’exhorter la jeunesse à l’appropriation des identités culturelles. C’est sur ces mots que place a été cédée aux ambiances diverses.

Edouard K. Samboe
samboeedouard@gmail.com
Lefaso.net

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