Après un diagnostic de la santé humaine et animale au Burkina Faso qui a permis de détecter les problèmes, recueillir les amandements des différents acteurs, le Programme national fédérateur de recherche en santé humaine et animale a été validé ce 15 novembre 2018 à Ouagadougou. L’objectif est de renforcer la synergie entre les acteurs par la mutualisation des ressources humaines, matérielles et financières dans le domaine de la recherche et l’innovation en santé humaine et animale.
Point de développement sans une population en bonne santé, a-t-on coutume de dire. Dans l’axe 2 du Programme national de développement économique et social (PNDES), il y deux objectifs qui pris ensemble, visent la promotion de la santé des populations à travers la recherche et l’innovation.
Pour opérationnaliser ces objectifs, le ministère en charge de la recherche scientifique et de l’innovation qui s’occupe de la conception , la mise en œuvre ainsi que le suivi de la politique du gouvernement en matière de recherche et d’innovation , a entrepris d’élaborer huit programmes nationaux fédérateurs dont celui en santé humaine et animale.
De l’avis de Dr Idrissa Kaboré, directeur de la coopération scientifique et technique au ministère de la recherche scientifique et de l’innovation, le processus d’élaboration du programme national fédérateur de recherche en santé humaine et animale a été participatif. Cinq étapes ont été nécessaires pour aboutir à ce programme. L’élaboration du diagnostic, le programme proprement dit, l’examen et l’amendement du document par les acteurs, la validation. Ensuite après cette étape, il y aura la finalisation.
C’est donc sur la base des forces et faiblesses, les opportunités et menaces qu’a été élaboré le premier programme national fédérateur de recherche en santé humaine et animale composé de neuf sous programmes subdivisés en plusieurs objectifs spécifiques à atteindre.
Dr Idrissa Kaboré a salué le travail des participants qui sont venus des différents départements ministériels, les structures de recherches privées, les associations à caractère scientifique et la pharmacopée traditionnelle. La mutualisation de leurs efforts permettra une consolidation des savoirs et des institutions dans le domaine de la santé humaine et animale au Burkina Faso.
“Nul ne peut occulter la contribution de la recherche scientifique et de l’innovation à l’amélioration des conditions de vie des populations des villes et villages dans tous les secteurs d’activités. C’est ainsi que dans le domaine de la santé humaine et animale, l’importance de l’apport de la recherche scientifique ne souffre d’aucun débat », a pour sa part rappelé Dr Dieudonné Ilboudo, conseiller technique du ministère en charge de la recherche scientifique et de l’innovation.
Le programme national fédérateur de recherche en santé humaine et animale, est le premier programme des huit prévus, qui a été validé ce 15 novembre 2018. Ledit programme a pour objectifs d’améliorer la gouvernance des structures de recherche en santé humaine et animale, créer une synergie d’actions à travers la création des Unités mixtes de recherche (UMR).
Il s’agit également de mutualiser les ressources humaines, matérielles et financières, renforcer la production des résultats de recherche et d’innovation au service de la santé des populations humaines et animales au Burkina Faso et enfin, faciliter le financement des projets et programmes de recherche.
Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net
