Plus 3000 Associations et mouvements de jeunesse de la commune étaient en conclave le 12 juillet à la salle de conférence de l’hôtel de ville de Ouagadougou. Après deux ans d’interruption, cette rencontre a permis aux participants d’aborder les difficultés rencontrées dans leurs domaines d’interventions. Avec le maire, ils ont également discuté des normes relatives aux libertés d’associations en vigueur au Burkina Faso.
Ils étaient nombreux à répondre à l’invitation du maire de Ouagadougou. Environ 3000 représentants d’associations et mouvements de jeunesse. Les points suivants étaient à l’ordre du jour : la mise en place des grands axes de coordinations d’associations par arrondissement et par domaine d’intervention, l’invitation de chaque association à se conformer à loi N° 64 portant liberté d’association au Burkina Faso et les échanges tous azimuts pouvant consolider le cadre partenarial entre ladite commune et les associations.
« Satisfait de la mobilisation », le maire de la capitale burkinabè Armand Béouindé a toutefois précisé qu’il n’y a aucune intention de manipuler la société civile pour les enjeux politiques. Aussi, fait-il une nuance entre un programme politique et une politique politicienne. « Un programme politique s’accompagne de plusieurs partenaires dont les associations », a-t-il soutenu.
Ainsi, voudrait-il impliquer tous les acteurs parmi lesquels les associations et mouvements de jeunesse de la commune. Souligne-t-il ensuite, la nécessite de travailler en partenariat avec les associations au regard de leurs champs d’intervention qui est un atout dans la construction du Burkina Faso.
Le locataire de l’hôtel de ville n’a pas manqué d’inviter tous les mouvements à respecter la loi en se faisant établir des récépissés et en organisant leurs activités règlementaires. Ce qui constitue un premier pas dans le partenariat entre lesdits mouvements et la commune.
La directrice des services administratifs de la mairie de Ouagadougou, Joséphine Naré s’est félicitée de la réussite de la rencontre en dénombrant 3000 associations et mouvements dans la commune. Tout en se réjouissant d’une telle mobilisation, elle prévoit en organiser d’autres à intervalle de temps régulier dans le but de suivre les activités de ces différents mouvements.
Pour le responsable de la coordination des associations de la commune, N. Belém, cette rencontre est « une occasion d’exprimer ses doléances de demande de financements ».
Avant de poursuivre « je souhaite rencontrer d’autres associations sœurs pour bâtir un partenariat gagnant-gagnant ». Y. Zangre, directeur exécutif des coordinations des associations et des initiatives citoyennes reconnait l’urgence de fédérer les associations selon les domaines d’invention pour encourager la synergie d’action et l’efficacité.
« Grâce aux associations et mouvements de jeunesse, la commune de Ouagadougou est restée en tête de liste dans tout le pays à travers leurs réalisations », s’est réjoui le maire Armand Béouindé. Par contre, il n’a pas manqué de rappeler à l’ordre les associations qui ne sont pas en règle vis-à-vis de la commune avant de préciser que « la loi, c’est la loi et respecter la loi de son pays, c’est est un devoir citoyen ». Monsieur Béouindé n’a manqué d’expliciter aux participants les avantages de la loi N°64 portant libertés d’associations au Burkina. En tant que premier responsable de la commune, Armand Beouindé a salué les efforts de tous les acteurs intervenant aux cotés des associations communales.
Pour les structures prenant part à cette rencontre, le plaidoyer tournait autour des financements et l’allégement des conditions d’obtention de récépissés.
Edouard SAMBOE (stagiaire)
Skype Edouard sambouee/samboeedouard@gmail.com
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