Actualités :: Énergies renouvelables au Burkina : des lampadaires solaires pour Bittou, (...)

L’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) a procédé, dans la nuit du mercredi 11 juillet 2018, à la visite des installations de lampadaires solaires, dans les villes de Bittou, Tenkodogo et Koupéla. Cette visite a été ponctuée par une signature de convention de partenariat entre l’ANEREE et le groupe Fonroche Éclairage. Cette signature s’inscrit dans le cadre de la politique de promotion de la qualité des équipements en énergies renouvelables.

Chargée de la promotion des appareils et équipements en énergies renouvelables, l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) a également pour mission la promotion de l’efficacité énergétique.
Dans le cadre de ses missions, l’ANEREE, en collaboration avec la Société africaine de télécommunications et d’électricité (SATEL-SA), représentante agréée du groupe français Fonroche Éclairage au Burkina Faso, a installé plus de 700 lampadaires solaires dans les villes de Bittou, Cinkansé, Tenkodogo et Koupéla. Selon le directeur des marchés internationaux à Fonroche Éclairage, Yassine Kerroumi, ces lampadaires solaires sont installés sur les voies bitumées longues de 17,5 kilomètres. « Nous faisons des lampadaires adaptés au soleil, aux nuages et à la poussière. Les dimensions prises tiennent compte des pires situations des dix dernières années », a-t-il signifié.

Dans la même dynamique, le directeur général de SATEL-SA, Oumar Charles Bayero, soutient que ces lampadaires fonctionnent 365 jours sur 365 et dans tous les pires des cas. Aussi, il a précisé que les installations des lampadaires solaires se font au rythme de la construction des voies.

Une amélioration des conditions de vie

En train de servir du thé à ses clients, un commerçant, sous les lampadaires solaires de Bittou, n’a pas le temps de s’adresser aux journalistes. Après une vive insistance, nous avons pu lui arracher quelques mots : « On constate que le pays a vraiment changé. On peut dire que ceux qui ont envoyé les lampes-là ont bien fait et on peut les remercier », lâche-t-il.

À en croire ce commerçant, dans le passé, il arrêtait ses activités à 21h, mais depuis l’avènement de ces lampadaires solaires, il travaille jusqu’à minuit.
Selon le directeur des marchés internationaux à Fonroche Éclairage, les lampadaires solaires présentent de nombreux avantages pour les clients. Il s’agit notamment d’une garantie de 5 ans assortie d’une caution bancaire. La première maintenance, quant à elle, intervient près de 10 ans après l’installation.

L’autre avantage majeur de cette technologie, selon le directeur des marchés internationaux à Fonroche Éclairage, c’est que le lampadaire interconnecté envoie un message (WhatsApp, SMS ou e-mail) pour signaler un dysfonctionnement, avant qu’une panne n’intervienne.

Un nouveau partenariat pour promouvoir davantage les énergies renouvelables

À Tenkodogo, l’ANEREE a signé sous, les lampadaires solaires, une convention de partenariat pour une politique de promotion de la qualité des équipements en énergies renouvelables axée sur la garantie, avec SATEL-SA et le groupe Fonroche Éclairage.
Selon le directeur général de l’ANEREE, la garantie de service est de 7 ans et chaque année, sa structure va mener une action de suivi-évaluation sur le terrain afin de constater les infrastructures.

La signature de cette convention va soulager, selon la direction de l’ANEREE, les consommateurs qui sont à la recherche de la qualité assurant un retour sur investissement. « L’Etat burkinabè et tous les particuliers sont désormais assurés d’avoir du matériel de qualité sur place, pour les projets d’éclairage public solaire », a promis Jean-Marc Palm.

Signature de la convention

Quant à Fonroche Éclairage, un acteur majeur des énergies renouvelables, le Burkina Faso est l’un des pays africains qui vont désormais bénéficier de son partenariat, car le groupe mène 80% de son activité en Afrique. « En ce moment même, au Sénégal, on est en train d’exécuter un projet pour éclairer un tiers du pays. 30% du territoire sénégalais sur lequel on s’est engagé sur la performance encore une fois. Notre ambition, c’est de faire de même au Burkina Faso. En deux ans, on peut éclairer tout le pays », promet Yassine Kerroumi.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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