Actualités :: BEPC 2018 : 41 000 candidats de plus que l’année dernière

À la tête d’une forte délégation, le Pr Stanislas Ouaro, ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, a successivement visité, ce lundi 18 juin 2018, les établissements d’enseignements technique et général Gabriel-Taborin et Wendpouiré de Saaba, à Ouagadougou. La raison, procéder au lancement de la session 2018 des examens scolaires, notamment le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), le Brevet d’études professionnelles (BEP) et le Brevet d’études du premier cycle (BEPC).

C’est par l’établissement Gabriel-Taborin, établissement d’enseignements technique et général, que le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, le Pr Stanislas Ouaro, a débuté son périple du jour. Là-bas, tout comme au lycée d’enseignement général Wendpouiré, il a été question, pour le ministre, d’encourager les candidats en leur prodiguer quelques conseils, mais aussi de les avertir sur les conséquences des tentatives de fraude.

Au terme de la visite des deux centres de Saaba, le ministre, rappelant toute la difficulté traversée jusqu’au déroulement desdites épreuves (longue durée de grève pendant l’année scolaire), a souhaité que les examens se déroulent dans les meilleures conditions possibles. Il a aussi émis le vœu de voir les enfants se concentrer de telle sorte que le taux de réussite soit meilleur par rapport à celui de l’an dernier (2017). En ce qui concerne les cas de fraude, Stanislas Ouaro rassure et prévient : « Les dispositions ont été prises pour minimiser les cas de fraudes… tous ceux qui seront pris seront sanctionnés ».

Session spéciale pour certains candidats

Le Pr Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation encourage les candidats du lycée Wendpouiré de Saaba

Si l’on en croit le propos du ministre de l’Éducation nationale, tous les candidats du CAP, du BEP et du BEPC ne sont pas au rendez-vous de ce 18 juin 2018. « Il y a des élèves qui composent aujourd’hui, il y en a qui vont composer dans des délais qui vous seront communiqués », a fait savoir le Pr Ouaro. Cette mesure serait liée à des raisons de sécurité. Elle concerne les régions du Sahel et du Nord. Les élèves issus de ces zones seront alors convoqués pour une session dite « spéciale » et suivront au préalable des cours d’appoint, de rattrapage. Aussi, poursuit le ministre, les candidats touchés par la mesure, et qui cependant ont formulé leur souhait de prendre part aux présentes épreuves, se sont vu demander de mettre par écrit leur intention. Cela, pour ne pas leur permettre de composer « la session spéciale » en vue.

Lazare Zoungrana, proviseur du lycée Wendpouiré de Saaba et président du jury III, affirme que les épreuves du BEPC ont bel et bien commencé. Et ce, par l’appel habituel des candidats. Au titre des difficultés rencontrées en ce démarrage, reconnait le président de jury, ce sont l’oubli des pièces d’identité et l’absence de photo sur quelques fiches de table. Ces situations, se veut-il rassurant, sont pour la plupart traitées avec le concours de la Direction régionale afin de savoir quoi faire. Pour ce centre de composition, l’on dénombre en tout 1 289 candidats repartis en trois jurys.

Une vue des candidats au niveau de l’établissement d’enseignement technique et général de « Gabriel Taborin » de Saaba

Les candidats à la session 2018 des examens du BEPC sont, d’après les dires du ministre Stanislas Ouaro, estimés à plus de 315 000, soit 41 000 candidats de plus que l’année dernière. Cette explosion en nombre serait liée à la mise en œuvre du continuum éducatif dont les premiers produits sont concernés par la présente session.

Les candidats de l’enseignement technique ont débuté les épreuves avec la matière « Technologie professionnelle ». Ceux du général, ont dû affronter la dictée qui avait pour titre « La maison des esclaves ».

Tambi Serge Pacôme Zongo
Lefaso.net

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