La famille Hip hop burkinabè s’est agrandie avec l’arrivée de son plus jeune porte-flambeau, Madson junior. L’album de ce "bébé rappeur" "Le droit d’espérer" a été présenté à la presse le 16 décembre dernier au Centre culturel français Georges-Méliès.
Il coule de source aujourd’hui que le rap burkinabè fait de nombreux émules tant par sa poésie musicale que par ses thèmes de plus en plus sensibilisateurs. Désormais, les enfants veulent également s’approprier ce courant musical. Le fait est qu’ils ont eux aussi trop de choses à dire. Le premier à "se jeter à l’eau" s’appelle Madson junior. Il a tout juste 8 ans, mais il a vécu suffisamment de situations austères qu’il voudrait partager avec le public. En effet, Madson junior est issu d’une famille peu aisée, ce qui ne lui permettra pas d’aller très tôt à l’école. Pire encore, il se retrouva plus tard parmi les "enfants de la rue". Voici venue l’heure de la traversée du désert pour ce gosse.
Heureusement, au cours de son "pèlerinage", il mettra les pieds au CCF. Là, son génie commence à se révéler à travers ses différents "show" aux concerts Hip hop. Puis lors d’une de ses prestations, il émerveillera celle qui sera sa future maman adoptive ; Aïcha junior ! Dès cet instant, Madson junior avait les coudées franches pour laisser exploser son talent. C’est ainsi que sous la houlette de grands ténors du mouvement Hip hop (Yeleen, Smockey, Wed Hyack, Faso combat...) son opus"Le droit d’espérer" vit le jour. C’est un album qui interpelle ceux qui vivent dans l’opulence à plus d’égards envers les plus démunis. Hommage à la femme/mère, alcoolisme, éducation des "enfants de la rue"... sont essentiellement les thèmes abordés par Madson junior.
Son cri du cœur est "Aimons-nous les uns, les autres pour un monde meilleur". No comment !
Arsène Flavien BATIANO (Stagiaire)
Sidwaya
