Actualités :: Crise de la migration : Le bureau Alert Migration-Afrique fait son bilan (...)

Dans la matinée du jeudi 15 février 2018, des membres du Bureau exécutif d’Alert migration-Afrique ont animé une conférence de presse, à Ouagadougou. Ils ont voulu ce cadre d’échanges pour faire le bilan des actions menées durant l’année 2017, dégager les perspectives et les défis pour la nouvelle année.

2017 s’en est allée. Mais que retenir des bilans des activités de cette année sur les questions de migrations ? « Elle a vu le rapatriement de plus de 300 migrants burkinabè de la république de Guinée Conakry et plus de 1000 de la Libye », a signifié le coordonnateur général d’Alert migration-Afrique, Sébastien Ouédraogo, lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi 15 février 2018, à Ouagadougou. Toutefois, d’autres - plus de 3 000 Burkinabè sur le sol libyen- à force d’attendre ont déjà repris le chemin du retour, a concédé le conférencier. Au même moment, ceux de 2017 et 2016 (plus de 3000) fondent l’espoir d’un accompagnement (formation, appui matériel et financier), les visites au siège et coup de fil. Fort de ce constat, M. Ouédraogo a interpellé les autorités au respect de leur promesse de ramener les Burkinabè de la Libye. « Nous nous sommes toujours à l’attente de voir clairement le retour de ces migrants », a-t-il indiqué.

L’un des faits marquants de l’année écoulée a été aussi le reportage de la chaîne américaine CNN révélant des pratiques et traitements inhumains subis par les migrants africains sur le sol libyen. Pour le coordonnateur général, cette situation vécue par des milliers d’africains témoigne de combien de multiples défis liés à la libre circulation des personnes et des biens, au respect des droits des migrants (…) restent à relever. Partant de là, il a saisi l’occasion de la présente rencontre pour une fois de plus inviter le gouvernement à envisager des mesures idoines en vue d’interpeller les contrevenants de traitement inhumain et dégradant des migrants où qu’ils se trouvent. Aussi, il leur est recommandé de prendre en compte les recommandations du Comité pour la protection de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles avant l’échéance du 13 septembre 2018.

Conscient de la multiplicité des défis à relever en termes de protection et de promotion des droits des migrants, le coordonnateur général a salué l’initiative du gouvernement, à savoir l’adoption et l’opérationnalisation de la Stratégie nationale de la migration à travers son plan triennal glissant. Il s’est aussi et surtout félicité de l’érection d’un département ministériel de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur.

Puis de souligner que « Alert migration-Afrique » a toujours fait de l’accueil, un point d’honneur. « Notre équipe toujours disponible veille à chaque fois qu’on est informé ou pas à être au rendez-vous de l’accueil de nos frères, sœurs et enfants de retour volontaire ou forcé », a confirmé la présidente Bintou Ouédraogo. A ce jour, l’organisation a participé à cinq accueils à l’aéroport des migrants de retour de la Libye, et ce, grâce à l’Organisation internationale des migrations.

Des entretiens et appui psychologiques, organisation de formation des acteurs sur les droits des migrants, caravane des migrations africaines, plaidoyers auprès des décideurs, autorités centrales et décentralisées (…), sont également des activités énumérées par la première responsable, au titre de l’année 2017.

Pour l’année nouvelle, les gros chantiers de l’organisation se résument à organiser un Forum des migrations africaines, rééditer la Caravane des migrations africaines, susciter la création d’un réseau de journalistes sur la migration. Réaliser des études, publications et des recherches sur les migrations, rendre le plaidoyer sur les droits des migrants permanent, poursuivre la vulgarisation des recommandations et textes relatifs à la migration, sont aussi des défis qui se présentent à « Alert migration-Afrique ». Pour y arriver, les conférenciers ont sollicité le concours des Hommes de médias.
En sus, quelques préoccupations ont été émises au cours des échanges par les journalistes. Votre organisation fait des migrations mixtes un point d’honneur. Est-ce que vous êtes en partenariat avec le HCR ? Ont-ils demandé ? « Nous n’avons pas de partenariat formel avec le HCR. Ce sont des relations de structure à structure, de renforcement de capacité », rétorque le coordonnateur général.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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